A la UneHydrauliqueSénégal

La vallée du fleuve Sénégal confrontée à “un problème d’accessibilité de l’eau”

 Le coordonnateur national du projet ‘’Mieux connaître l’eau’’, Lamine Samaké, déclare qu’il se pose ‘’un problème d’accessibilité de l’eau’’ dans la vallée du fleuve Sénégal (nord), en dépit de l’existence d’un réel potentiel en eaux de surface ou souterraines.
‘’Dans la zone, il se pose un problème d’accessibilité, malgré l’existence d’un potentiel en eaux de surface et souterraines’’, a dit M. Samaké.
Il s’adressait à la presse à l’issue d’un atelier de deux jours (9 et 10 mai) au centre de formation de Ndiaye, à 30 km de Saint-Louis, sur la gouvernance de l’eau. Cette rencontre est initiée par le projet ‘’Mieux connaître l’eau’’ et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).
‘’Dans cette partie du pays, a-t-il relevé, l’eau fait l’objet de beaucoup de problèmes pour ses différents usages. Et notre projet a mené une étude en collaboration avec le Fonds mondial pour l’alimentation et la FAO, pour aider les autorités dans la prise de décision dans sa gouvernance.’’
Il a émis l’idée d’un cadre de concertation regroupant les différentes composantes, afin d’aider à une bonne gestion des ressources en eau, soulignant l’intérêt de veiller à la pérennité de cette ressource en raison de son caractère vital.
Il a rappelé qu’une plateforme a été mise en place au plan international depuis 2015, pour fournir des informations sur l’eau. Mais au Sénégal, celle-ci n’a pas été alimentée, du fait de l’absence de données fiables sur la ressource, a-t-il révélé.
Il a précisé que l’ambition de son projet est de mettre fin à une telle situation et d’aider les autorités à prendre les bonnes décisions en perspective de la réforme du Code de l’eau qui reste selon lui méconnu des populations.
Serigne Ségnane, chargé de programme au Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), déclare que ses camarades comptent se mobiliser pour tirer la sonnette d’alarme sur les dangers liés à une utilisation non organisée de cette ressource.
Il a plaidé pour une meilleure implication des acteurs avant toute prise de décision les concernant, notamment par rapport à la gouvernance de l’eau.
APS

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus