A la UneAfriqueInformatiqueTIC

La firme informatique russe MyOffice prospecte à Djibouti, après les contrats en Guinée et au Burundi

La majorité des pays d’Afrique accélèrent actuellement leur transformation numérique. L’e-administration se consolide. La société russe MyOffice, consciente des besoins que cette mutation suscitera dans les administrations publiques, se positionne déjà pour y répondre.

La société russe MyOffice, spécialisée dans le développement d’applications informatiques de haute sécurité, prospecte à Djibouti. Une délégation de l’entreprise, conduite par son Pavel Maximenko, le président de la société Independance Digital Ltd , partenaire de distribution de MyOffice en Afrique, a été reçue en audience à cet effet le jeudi 3 juin par le ministre djiboutien de la Communication chargé des Postes et des Télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon. Elle y a présenté ses produits phares, notamment ses logiciels de bureau, applications mobiles et applications web pour le travail collaboratif.

A l’issue de cette rencontre, Radwan Abdillahi Bahdon a émis le souhait de signer un partenariat d’entente avec la firme informatique russe qui est bien décidée à faire de l’Afrique l’un de ses marchés phares. Djibouti, comme plusieurs pays du continent qui ont pris conscience de l’importance de la dématérialisation des services du gouvernement pendant la crise sanitaire, veut faire de l’e-gouvernement et de ses nombreuses applications pour les services de l’Etat une réalité.

La visite de travail de la délégation de MyOffice à Djibouti est intervenue dans le sillage de l’accord de fourniture de licences de logiciels bureautiques au Burundi d’une valeur d’environ 220 millions de roubles (3 millions USD) que l’entreprise a signé le même jour avec la société informatique burundaise INFO Tech sarl, choisie en 2019 par le gouvernement pour l’intégration des solutions informatiques russes. En Guinée, MyOffice a signé une lettre d’intention avec le gouvernement pour fournir 300 000 licences éducatives pour les besoins de toutes les écoles du pays d’ici 10 ans.

Au regard du regain d’attention que plusieurs gouvernements africains accordent à la transformation numérique de leur pays, MyOffice estime que les segments de l’e-administration et de l’e-éducation couvent actuellement un fort potentiel de richesses. La société pose stratégiquement ses pions sur le continent pour en tirer pleinement profit.

(AGENCE ECOFIN)

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus