Le président réélu du Conseil départemental de Kébemer (centre), Modou Diagne Fada a promis d’œuvrer à la construction d’un ponton à Lompoul afin de booster le secteur de la pêche dans la localité.
“Le département à plusieurs priorités, mais la priorité phare sur laquelle nous devons travailler en relation avec l’État, c’est le ponton de Lompoul. C’est une infrastructure qui coûte plusieurs milliards et qui n’est pas à la portée du Conseil départemental”, a-t-il dit.
Il s’exprimait, lundi, au terme de la cérémonie de son installation dans ses fonctions de président du conseil départemental de Kébemer.
“Durant notre premier mandat, nous avions discuté avec l’État, avec les bailleurs de fonds et avec nos partenaires et nous pensons qu’avant la fin de ce nouveau mandat, nous parviendrons à construire ce ponton”, a-t-il assuré.
Pour Diagne Fada, “Kébemer est un département de pêche et la réalisation de cette belle infrastructure va permettre de booster la filière”.
“Nous somme aussi dans un département d’agriculture et d’élevage et nous devons pouvoir, dans le cadre de nos relations et l’accompagnement du service public de l’État, arriver à avoir des fermes agricoles un peu partout dans le département”, a-t-il souligné, promettant de continuer à soutenir les compétences transférées de l’État.
Modou Diagne Fada a rassuré que le Conseil départemental allait continuer le plaidoyer pour l’accélération de la phase 2 du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC), lancé à Ndande (Kébemer) par le chef de l’Etat.
Depuis son lancement, a-t-il poursuivi, la route Ndande-Cab Gaye est réalisée, d’autres axes routiers sont en finition et beaucoup de village sont électrifiés. Le programme est bien présent dans le département.
Le président du conseil départemental de Kébemer a, par ailleurs, rappelé que les conseils départementaux n’avaient pas de fiscalités.”
“Nous dépendons exclusivement de l’État. Le département n’a pas encore de territoire. Nous intervenons dans les différentes communes qui composent le département.Nous devons travailler dans le portage d’un certain nombre de projets communs aux conseils et au Commune”, a-t-il suggéré.
M.Diagne Fada a souligné la nécessité de faire recours à l’intercommunalité pour l’exécution d’un certain nombre de programmes.
“Nous sommes ouverts à cette idée et nous allons interpeller le maximum de maires à cet effet pour qu’un tel schémas puisse être mis en avant et montrer l’utilité des collectivités locales pour les jeunes, les femmes et l’ensemble des acteurs économiques”, a-t-il dit.
(APS)