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La consommation globale de sucre a baissé de 2,5 millions de tonnes en 2019/2020

La consommation globale de sucre a baissé de 2,5 millions de tonnes en 2019/2020 à cause de la pandémie de coronavirus qui a réduit la demande de la denrée par les acteurs de l’industrie agroalimentaire.

En 2019/2020, la consommation mondiale de sucre a été durement affectée par le ralentissement économique causé par la pandémie de coronavirus.

Selon les données de la société spécialisée dans l’information et l’analyse, S&P Global Platts, relayées par Reuters, la consommation du produit a connu une baisse de 2,5 millions de tonnes durant ladite campagne.

La faute essentiellement à la faiblesse de la demande des industries agroalimentaires suite à la réduction de la consommation extérieure de produits sucrés consécutive aux restrictions des déplacements imposées à travers le monde.
Faisant un bilan de la saison qui s’achève d’ici la fin du mois, le cabinet indique que le déficit mondial de sucre devrait ressortir à 260 000 tonnes contre 7 millions tonnes prévues précédemment.

Cette situation s’explique par le ralentissement de l’industrie du bioéthanol au Brésil, ce qui a augmenté la disponibilité de la denrée sur le marché mondial.

S’agissant des perspectives de la nouvelle campagne 2020/2021, Platts estime que le déficit devrait remonter à 1,14 million de tonnes avec la hausse de la consommation de l’ordre de 1,5 % et une contreperformance attendue du côté du Brésil.

Au niveau du premier fournisseur mondial, la région Centre-Sud, principale productrice de sucre devrait enregistrer une production de 32,8 millions de tonnes contre 37,1 millions de tonnes un an plus tôt. Cette contraction de l’offre devrait profiter aux cours mondiaux selon l’agence qui anticipe un gain de 14,5 cents sur la livre de sucre brut en 2020/2021.

« Nous pensons qu’une subvention similaire à celle de l’année dernière sera appliquée pour la nouvelle campagne. S’il arrivait que la politique de soutien à l’exportation ne soit pas approuvée, cela pourrait engendrer un mouvement à la hausse qui agitera les cours mondiaux », confie à Bloomberg, Patricia Luis-Manso, responsable de la division agriculture et biocarburant de Platts.
(Ecofin)

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