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La BEI prête 1,1 milliard d’euros à l’Egypte pour développer son transport public

L’Egypte va bénéficier d’un nouveau prêt de 1,1 milliard d’euros de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour le développement des transports publics dans ses agglomérations.

Présente dans le pays depuis 1979, l’institution financière européenne a déjà financé plusieurs projets dans le secteur des transports.

Le 15 juillet, la Banque européenne d’investissement a approuvé un nouveau prêt de 1,1 milliard d’euros destiné à financer le développement des transports publics dans les villes égyptiennes. C’est dans le cadre d’une enveloppe globale de 16,6 milliards d’euros que l’institution vient de valider pour accompagner divers projets en Europe et dans le monde entier.

En Egypte, ce financement qui soutient le schéma directeur national des transports devrait, à terme, favoriser une transition modale plus rapide des voitures individuelles vers les transports publics. Ce qui contribuera dès lors à une réduction des embouteillages et des problèmes environnementaux connexes et, par conséquent, à une atténuation du changement climatique.

La BEI n’est pas à sa première expérience dans le pays. Le partenariat stratégique entre le gouvernement égyptien et l’institution financière qui a débuté en 1979 a conduit à la mise en œuvre de plusieurs projets dans divers secteurs, notamment dans les transports.

Au début de l’année, la BEI a octroyé deux subventions distinctes : la première d’un montant de 1,5 million d’euros pour la réalisation d’une étude complémentaire pour la modernisation du chemin de fer Tanta – Mansoura – Damiette, et la seconde de 1,2 million d’euros pour la préparation d’une étude de faisabilité pour la réhabilitation de la 2e ligne du métro du Caire. En 2015, elle avait déjà alloué un prêt de 200 millions d’euros destinés à financer la phase 3 de la ligne 3 du métro du Caire.

Notons que les financements de la BEI dans le bassin méditerranéen en général, et en Egypte en particulier, sont dictées par un mandat conféré par l’Union européenne (UE) – le mandat de prêt extérieur (MPE) qui couvre actuellement la période 2014-2020 – aux termes duquel la Banque travaille avec l’UE et le gouvernement égyptien pour soutenir le développement socio-économique du pays.

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