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Kenya : les importations de poissons en provenance de Chine ont atteint 17 millions $ en 2021

Au Kenya, la production piscicole peine à prendre son envol. Avec la faiblesse du volume issu de l’aquaculture et des captures par rapport aux besoins, les importations sont en pleine progression.

Au Kenya, les achats de poissons depuis la Chine battent des records. Selon les données du Kenya Fisheries Service relayées par BusinessDailyAfrica, l’empire du Milieu a envoyé vers le pays d’Afrique de l’Est, 14 800 tonnes du produit pour une valeur de 2 milliards de shillings (17 millions $) en 2021.

Cette enveloppe est en hausse de 33 % d’une année sur l’autre et représente 81 % de la facture totale des importations de poissons (20,5 millions $) du Kenya. Sur ladite période, la Chine a ainsi surclassé d’autres fournisseurs asiatiques comme la Corée du Sud et la Thaïlande, mais aussi des concurrents de la sous-région dont la Tanzanie, l’Ouganda et la RDC.

Alors que du côté des acteurs locaux, la forte progression des expéditions chinoises contribue à une érosion des marges et affecte la compétitivité, plusieurs analystes soulignent que cette situation est partie pour durer d’autant plus que le gouvernement a déjà fermé la porte il y a un an, à toute limitation des volumes en provenance du pays asiatique.

« Vous pouvez seulement interdire les importations quand vous avez les capacités de produire localement. En attendant et jusqu’à ce que nous y parvenons, le Kenya maintiendra les importations de poissons.

Le poisson produit localement est cher parce qu’il y a un gros déficit. Nous exhortons les acteurs à investir dans le secteur. Il y a des opportunités dans cette industrie », avait alors déclaré Peter Munya, ministre de l’Agriculture.

Dans le pays, la production de poissons (capture et aquaculture) a atteint plus de 163 000 tonnes en 2021. S’il s’agit du volume le plus important en 5 ans, il reste encore en deçà de besoins annuels dépassant les 500 000 tonnes.

Agence Ecofin

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