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Kaolack-Opérations de mise en place des semences et grogne de certains acteurs de la filière arachide :Producteurs et opérateurs de la Fnops/t recadrent leurs collègues

 

Lors d’une sortie effectuée hier, Lundi 07 juin, devant la presse, les producteurs et opérateurs proches de la Fédération nationale des opérateurs privés, stockers et transporteurs (Fnops/t) ont invité leurs collègues du Réseau des acteurs industriels agro-alimentaires de Touba (Rassiat) à faire preuve de retenue et de vigilance par rapport à leurs déclarations. Surtout lorsque celles-ci ne corroborent guère les réalités sur le terrain.

Même si pour les camarades du responsable de la communication à la Fnops/t Ibrahima Dieng et le Secrétaire général national Bidji Cissé, il n’est jamais possible de dérouler une campagne d’envergure sans incidents, celle qui vient de s’achever est l’une des meilleures campagnes agricoles déroulées au Sénégal. Sans pour autant tresser des lauriers au Ministre Moussa Baldé, cette dernière campagne arachidière est des rares du genre qui ont payé l’effort paysan, car les véritables acteurs qui s’y sont investis, à savoir les producteurs et autres opérateurs en ont tiré profit autant dans la qualité des semences distribuées, le rendement que la nature des ressources financières tirées des spéculations.

“Si par contre, certains opérateurs crient à l’échec, c’est simplement parce qu’ils ont vu leurs intérêts s’effriter, car ne pouvant plus bénéficier des grâces de la Sonacos qui leur octroyait régulièrement des graines destinées à la tuiterie et vice versa qu’ils revenaient vendre à cette même société”, renseigne Ibrahima Dieng. Mais ce qui a surtout fait avorter la réflexion des acteurs dissidents est de ne pas reconnaître que ce sont les huiliers eux-mêmes qui se sont tiré une balle dans la jambe en refusant de s’aligner aux exportateurs par rapport aux prix en vigueur sur le marché.

Pour Amadou Fall, président de l’antenne régionale de la Fnops/t à Fatick, “ Depuis 1960, date de notre indépendance, on n’a jamais assisté à une campagne pareille. On le dit parce que c’est la première fois qu’on n’a pas enregistré de bons impayés. Aussi, dans les transactions commerciales, on a senti le divorce avec la pratique des abattements qui profitaient aux entreprises huilières à notre grand préjudice. C’est surtout une campagne qui a illustré le renversement des tendances entre certains opérateurs véreux et les paysans, car aujourd’hui la rentabilité des moissons a plutôt choisi le camp des producteurs », a-t-il fait savoir.

(SUDQUOTIDIEN)

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