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Joal fadiouth – Accompagnement des impactés des projets pétro-gaziers : Les assurances de la ministre du Pétrole et des énergies

Le ministère du Pétrole et des énergies a initié le week-end à Joal-Fadiouth, un forum pour discuter et échanger avec les acteurs de la pêche sur les zones d’emprises, les défis environnementaux et sur le développement durable des projets pétro-gaziers. Les acteurs de la pêche en ont profité pour étaler leurs inquiétudes par rapport au développement du projet pétrolier. Mais si l’on en croit Mme Sophie Gladima, ces acteurs de la pêche n’ont pas à s’inquiéter, car assure-t-elle, leurs préoccupations sont prises en compte.

Après Fatick, Thiès et Saint-Louis, ce fut au tour de Joal-Fadiouth d’abriter un Comité régional de développement (Crd) sur les projets pétro-gaziers. Organisé par le ministère du Pétrole et des énergies, ce forum avait pour objectif d’expliquer les réalités de l’exploitation pétrolière et gazière et d’échanger sur les avantages et risques liés à celle-ci, notamment sur les mesures prises pour la préservation de la biodiversité marine, la lutte contre toute pollution accidentelle…
La ministre du Pétrole et des énergies, qui présidait ce forum, a tenu à rassurer les acteurs de la pêche qui s’inquiètent pour l’avenir de leur activité. «Les préoccupations des acteurs de la pêche ont été prises en compte, maintenant ce qu’il faut, c’est de les satisfaire au fur et à mesure. Ils veulent avoir des formations pour leurs enfants, parce qu’ils sont conscients qu’il faut changer de métier, pas pour eux, mais pour leurs enfants, car ces derniers ne vont pas suivre les pas de leurs pères dans ce métier. Maintenant, ils veulent que leurs enfants fassent des métiers liés au pétrole et au gaz et sur cela nous allons les accompagner», a promis Mme Sophie Gladima.
Ces accompagnements concerneront aussi, les femmes, si l’on en croît la ministre du Pétrole et des énergies. Laquelle soutient : «Les femmes veulent être accompagnées dans l’artisanat  et d’autres secteurs, parce qu’au-delà même de l’exploitation pétrolière, les changements climatiques ont beaucoup impacté la pêche sénégalaise, sans compter l’insalubrité de nos côtes», a déclaré la ministre.

Le premier baril de pétrole toujours attendu en 2023
Le groupe Woodside Sénégal, en tant qu’opérateur, avec son partenaire, la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), dans la joint-venture Rufisque offshore Sangomar offshore et Sangomar deep offshore (Rssd), a démarré, au troisième trimestre, la campagne de forage des puits de la Phase 1 du développement du champ pétrolier Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises et le premier baril de pétrole est attendu en 2023, avec une projection de 100 mille barils par jour dans la première phase d’exploitation, selon le Directeur-adjoint pays de Woodside-Energy au Sénégal, qui intervenait lors du Forum avec les acteurs de la pêche.
Il a assuré que les opportunités pour les populations sénégalaises dans cette phase d’exploitation du pétrole sont réelles et sont de plusieurs types. «En tenant compte du contenu local, nous travaillons à optimiser la part des entreprises sénégalaises, des Sénégalais, d’une manière générale. Cette partie porte, non seulement sur la fourniture de biens et services par des entreprises locales, mais également  sur l’emploi des Sénégalais, le renforcement de leurs capacités et des institutions publiques sénégalaises dans les domaines pétrolier et gazier», a annoncé M. Guèye. En plus de cela, Woodside Energy compte travailler dans le cadre de la Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) en vue d’accompagner les communautés hôtes du projet avec les Ong Westland international pour la région de Fatick et Panafricare pour les régions de Thiès et Dakar.
Ces programmes vont porter sur le renforcement des capacités des communautés de pêcheurs, avec surtout l’objectif de préserver l’environnement avec la revitalisation de la mangrove. D’ailleurs, avant même de prendre la décision finale d’investissement, les responsables de l’entreprise pétrolière disent avoir réalisé une étude d’impact environnemental et social de plus d’environ 800 pages, qui a duré un an, pour chercher à identifier les potentiels impacts de ce projet sur l’environnement et les activités des pêcheurs.

(LEQUOTIDIEN)

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