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Investissements – Projets d’infrastructures en faveur du privé : Le Plaidoyer du président de la Bad

Inverser la tendance actuelle qui accorde au secteur public 90% des projets d’infrastructures contre 10% au privé, tel est le souhait du président de la Banque africaine de développement (Bad), Dr Akinwumi A. Adesina, qui rencontrait vendredi, à Dakar, les représentants du secteur privé du Sénégal en présence du ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Amadou Hott.

 Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Dr Akinwumi A. Adesina, a rencontré vendredi à Dakar, les représentants du secteur privé du Sénégal en présence du ministre de l’Economie, du plan et de la coopération, Amadou Hott. «Au cours des dix dernières années, la Banque africaine de développement a investi 40 milliards de dollars dans les infrastructures, a souligné le président Adesina. On doit faire plus d’espace au secteur privé, notamment dans le domaine des infrastructures», a-t-il affirmé soulignant que la Banque africaine de développement croit au développement du secteur privé pour la création de richesses. Et selon un communiqué, il a exprimé le souhait de voir s’inverser la tendance actuelle qui accorde au secteur public 90% des projets d’infrastructures contre 10% au privé. Il a souligné l’importance des infrastructures à caractère régional comme le pont transgambien qui relie la Gambie et le Sénégal et le pont de Rosso entre le Sénégal et la Mauritanie dont les travaux ont été lancés en novembre dernier. Mais les infrastructures, ce sont aussi l’eau et l’assainissement, l’énergie, le digital, l’aéroportuaire entre autres. Le Train express régional et l’aéroport international Blaise Diagne (près de Dakar) sont des exemples d’infrastructures structurantes financées par la Banque africaine de développement.
D’après le document, «les représentants du secteur privé ont salué l’initiative de la rencontre du président Adesina et lui ont exposé les contraintes et difficultés auxquelles ils faisaient face notamment dans l’accès aux marchés publics».
Le président Adesina, indique-t-on, a également rencontré lors de son séjour, les partenaires techniques et financiers du Sénégal au cours d’un petit-déjeuner de travail auquel a participé le doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur du Cameroun au Sénégal. Dr Adesina est, d’entrée de jeu, revenu sur le contexte difficile imposé par le Covid-19 qui nécessite des réponses robustes et coordonnées, notamment la couverture vaccinale des populations africaines, qui reste faible. «Il faut plus de vaccins pour les Africains», a-t-il insisté soulignant qu’il fallait renforcer la sécurité sanitaire du continent et son secteur pharmaceutique. Il a annoncé que la Banque allait mobiliser à cet effet, trois milliards de dollars américains pour renforcer l’infrastructure de santé et la production de vaccins sur le continent. Un partenariat avec l’Institut Pasteur de Dakar permettra une production locale de vaccins dans les prochains mois.

(LEQUOTIDIEN)

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