Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo (photo), a annoncé, le 28 mars, que les banques ghanéennes accorderont un moratoire de six mois sur les remboursements des emprunts des compagnies aériennes.
La décision, qui entrera en vigueur le 1er avril, s’inscrit dans le cadre de mesures visant à atténuer l’impact de la pandémie de coronavirus sur l’économie nationale.
Sont également concernées par la décision, les entreprises du secteur de l’hôtellerie et activités connexes telles que les restaurants, les sociétés de locations de voitures, les opérateurs de taxis et d’Uber.
Le Ghana a suspendu l’ensemble des liaisons aériennes, internationales et domestiques, pour une période de deux semaines. Cette mesure a entrainé l’arrêt des opérations d’African World Airlines (AWA) et PassionAir, les deux principaux transporteurs du pays, ainsi que des entreprises qui opèrent sur les différentes plateformes portuaires du pays.
Selon Nana Akufo-Addo, l’économie ghanéenne pourrait enregistrer en 2020, une croissance du PIB de 2,5% dans le pire des scénarios, si le virus persistait jusqu’à la fin de l’année.
« Les effets sur notre économie seraient désastreux. Cependant, comme nous l’avons démontré au cours des trois dernières années, où nous avons hérité d’une économie qui croissait à 3,4% et l’avons transformée en une économie qui a progressé en moyenne de 7% […] nous savons quoi faire pour ramener notre économie à la vie. Ce que nous ne savons pas faire, c’est ramener les gens à la vie. »
Ecofin