Dans le cadre de son projet de développement des compétences, le Ghana veut à travers la structure qu’il vient de créer, intégrer dans sa stratégie de formation les besoins des employeurs. C’est une réponse au chômage, dont l’une des causes est l’inadéquation formation/emploi.
Le gouvernement ghanéen a inauguré le 28 mai, un nouveau secrétariat national, dont l’objectif est de garantir un système d’information sur les besoins du marché du travail afin de les accorder aux programmes de formation technique et professionnelle.
Earlier today the Minister for Education Dr. Yaw Osei Adutwum officially opened the Sector Skills Bodies Secretariat, located within the premises of the NVTI Headquarters.
He also inaugurated eight (8) newly established Sector Skills Bodies, bringing the total to eleven. pic.twitter.com/Asb8DMGKJn— Commission for TVET Ghana (@ctvetgh) May 28, 2021
Lors de l’inauguration du secrétariat, le ministre de l’Education, Dr Yaw Osei Adutwum (photo) a fait savoir que le but recherché par cette initiative est de revaloriser les formations afin de donner aux apprenants des compétences et des qualifications qui les rendront capables de s’intégrer dans le marché de l’emploi. « Pour réduire le chômage et améliorer le niveau d’éducation dans le pays, il est impératif d’intégrer les besoins des acteurs du secteur privé dans les processus décisionnels », a-t-il déclaré.
Le secrétariat a été lancé dans le cadre de l’Initiative pour le développement des compétences au Ghana (GSDI III), un projet soutenu par le gouvernement allemand. Son objectif est de fournir une formation axée sur la demande au groupe cible des jeunes demandeurs d’emploi, des apprentis, des travailleurs et des propriétaires de micro, petites et moyennes entreprises (MPME), en particulier dans le secteur informel et agricole.
La nouvelle structure travaillera en collaboration avec les organisations sectorielles du secteur privé, les demandeurs d’emploi et les structures de formation, afin d’intégrer dans le projet toutes les parties prenantes.
Au-delà de la situation actuelle, la structure a également un rôle prospectif. Il devra identifier les besoins futurs en compétences des différentes industries et développer des normes professionnelles nationales et des cadres d’apprentissage qui réduiront les lacunes et les déficits de compétences.
(AGENCE ECOFIN)