Agence Ecofin – Au Burkina Faso, le gouvernement initie plusieurs projets pour le développement du secteur agricole depuis 2023. Si l’accent est principalement mis sur les denrées de base telles que les céréales, les produits de l’élevage figurent aussi parmi les priorités.
Au Burkina Faso, Ismaël Sombié, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, a donné le 23 février le coup d’envoi du « Projet de résilience et de la compétitivité de l’élevage » (PRECEL) à Banakélédega dans la commune de Bama.
D’un coût total de 120,6 milliards Fcfa (199 millions $), ce nouveau projet est cofinancé par le gouvernement, l’Association internationale du Développement (IDA) et d’autres institutions financières partenaires. Il sera mis en œuvre à travers les 13 régions qui constituent le pays entre 2024 et 2030.
Les interventions porteront principalement sur le renforcement du cadre institutionnel pour la promotion de l’élevage et le développement des chaînes de valeur dans les différentes filières (laits, œuf, viandes). L’objectif est « d’améliorer la productivité, la commercialisation et la résilience des principaux systèmes de production animale sédentaires pour les bénéficiaires dans les zones ciblées ».
Parmi les différents résultats attendus à la fin de ce projet, les autorités tablent sur l’adoption de bonnes pratiques d’élevage par plus de 120 000 producteurs, l’augmentation de 20 % de la productivité de viande (poids carcasse en kilogrammes) dans les élevages bovins, ovins et caprins ou encore une augmentation de 20 % du rendement dans les fermes laitières.
Au Burkina Faso, l’élevage contribue à hauteur de 18 % au PIB et compte pour 26 % des exportations en valeur, selon les données officielles.