Au cours d’une rencontre entre les présidents du Nigeria et du Ghana, le 20 janvier 2020 en marge du sommet Royaume-Uni-Afrique 2020, Muhammadu Buhari (photo) a apporté de nouveaux arguments pour justifier la prolongation de la durée de la fermeture de ses frontières terrestres.
D’après le président nigérian, la fermeture partielle de ses frontières a été motivée non seulement par la lutte contre la contrebande du riz, mais également, la lutte contre la drogue. Car, «lorsque la plupart des véhicules transportant du riz et d’autres produits alimentaires à travers nos frontières terrestres sont interceptés, vous trouvez des drogues dures bon marché et des armes légères sous les produits alimentaires. Cela a des conséquences terribles pour n’importe quel pays », a-t-il déploré.
Alors, pour rouvrir ses frontières, il faudra d’abord régler certaines questions, d’après le président nigérian. Ce qui se fera grâce au comité transfrontalier qui a été mis en place à cet effet. « Une fois que le comité présentera ses recommandations, nous siégerons et les examinerons afin de prendre une décision », a-t-il souligné.
Et donc, la réouverture des frontières du Nigéria n’est pas pour demain. Une bonne nouvelle pour les producteurs de riz nigérians qui, selon le président Buhari sont les vrais gagnants de cette situation.
Notons que cette fermeture des frontières dure depuis cinq mois et a un impact désastreux sur les économies de la sous-région ouest-africaine, en particulier celles du Bénin, du Togo et du Niger.
(Agence Ecofin)