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Financement des activités d’insertion socioéconomique : 100 millions pour les femmes de Nioro du Rip

Les femmes de Nioro du Rip ont bénéficié vendredi dernier d’un financement de 100 millions de francs Cfa de la part du ministère de la Femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants. L’accom­pagnement est destiné à financer les activités d’insertion socioéconomique de ces dernières. A la suite de l’annonce de cet appui, Ndèye Saly Diop Dieng a remis des attestations de financement qui sera suivi d’un processus de renforcement de capacités des bénéficiaires en gestion financière avec la collaboration de l’Office national de formation professionnelle.
Outre ces ressources, les organisations féminines du département de Nioro du Rip ont reçu un lot d’équipement de production et d’allégement des travaux.
Toutefois, les femmes ont plaidé pour une mutuelle d’épargne et de crédit pour le département de Nioro du Rip. Cette doléance a été portée par Marième Thioye, une des bé­né­ficiaires de ces financements.
Quant au maire de la commune de Nioro, il a sollicité la mise en service du commissariat urbain de Nioro. Abdoulaye Ba ne comprend pas pourquoi le service ne démarre toujours pas alors que l’infrastructure sécuritaire est fin prête et tout équipée. «Les populations de Nioro ne sont pas en sécurité et pourtant, depuis août 2020, on a nommé le commissaire urbain de Nioro, on a équipé les locaux, on ne comprend pas pourquoi le service tarde à démarrer…il est temps de l’ouvrir», a plaidé le maire de la commune.
La visite du département de Nioro a été close à Porokhane, la cité de Mame Diarra Bousso, «figure spirituelle, femme modèle et de référence éternelle pour toutes les générations de femmes et de filles». A Porokhane, la ministre en charge des Femmes s’est entretenue et a recueilli les prières de Serigne Bassirou, khalife général de ce lieux sain qui accueille 600 homonymes de la vénérée Mame Diarra Bousso qui bénéficient de trois mois de vacances chaque année. Selon le khalife, la dépense mensuelle de ce foyer religieux éducatif est de 18 millions de francs Cfa par mois. «50 filles ont réécrit le Coran sans le rouvrir», confie fièrement le marabout, petit fils de Serigne Touba.

 

(LEQUOTIDIEN)

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