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Finance : L’UEMOA a été la région la plus performante pour le groupe Ecobank au premier trimestre 2021

Une redistribution des cartes s’opère dans les différentes régions d’activités d’Ecobank. L’UEMOA a affiché ses capacités au cours du premier trimestre 2021, et le Nigeria continue de reculer en importance sur les résultats du groupe.

L’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA) a été la région la plus rentable pour Ecobank au cours du 1er trimestre 2021, avec une contribution de 43 millions $ au bénéfice net consolidé de la holding bancaire panafricaine basée à Lomé, au Togo. La deuxième région la plus performante est celle constituée des pays anglophones d’Afrique de l’Ouest (AWA), hormis le Nigeria, qui a généré un bénéfice net de 41 millions $.

La performance de l’UEMOA a été soutenue par un produit d’exploitation bancaire de 133,45 millions $ en hausse de 13% par rapport à celui de la même période en 2020. Aucune autre région n’a eu ce niveau de revenus ni cette hausse.

Les provisions nettes pour risques sur les crédits ont augmenté de 5 millions $ pour se situer à 14 millions $. Mais en réalité, la part des créances à risque sur le volume global des crédits est descendue à 3,5% contre 3,9% en mars 2020.

L’ensemble des filiales UEMOA du groupe Ecobank a aussi été marqué par un rendement global des fonds propres de 21,4%. C’est moins bien que les 27,7% de la région AWA. Mais en termes de progression, le rendement des fonds propres dans la zone UEMOA a bondi de 3,8 points de pourcentage contre à peine 0,4 point de pourcentage pour la zone AWA. On peut aussi relever une amélioration dans la maîtrise des coûts d’exploitation.

Plus globalement, la holding Ecobank Transnational Incorporated (ETI), maison mère du groupe bancaire, a connu un premier trimestre 2021 correct avec un bénéfice net consolidé annoncé à 75,8 millions $, dont 51,2 millions qui lui reviennent. Mais ce résultat net cache une disparité entre ses différentes composantes géographiques. La filiale nigériane qui il y a quelques années était tête de file du groupe est désormais reléguée à la dernière place.

Il faut aussi noter que les performances d’Ecobank (le groupe exclusivement bancaire) sont impactées par une affectation à des entités intragroupes d’un montant de 41,5 millions $ de revenus nets prélevés sur celui des 4 régions. Cela intègre les résultats financiers d’ETI, eProcess (la société de technologie de services partagés du groupe), EBISA (filiale de Paris), les autres filiales et entités structurées d’ETI, et l’impact net des éliminations de la consolidation comptable du groupe, selon une explication de l’institution.

(AGENCE ECOFIN)

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