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Finance : Les pays de l’UEMOA ont prévu de mobiliser l’équivalent de 15,7 milliards de dollars sur le marché régional des titres publics

Agence Ecofin – La Côte d’Ivoire prévoit une émission de titres à hauteur de 4041,6 milliards fcfa, soit 42,7% des levées de fonds sur le marché des titres publics de l’UEMOA. Elle est suivie du Mali et du Burkina Faso. Pour accompagner ces initiatives, l’Agence UMOA-Titres envisage d’élargir la base d’investisseurs.

Les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) prévoient de lever 9447 milliards fcfa (environ 15,7 milliards $) sur le marché régional des titres publics, selon Oulimata Ndiaye Diasse, directrice générale de l’Agence UMOA-Titres. Cette annonce a été faite à l’issue des rencontres sectorielles à Cotonou, au Bénin. La levée de fonds comprend 7130,6 milliards fcfa par adjudication et 2315,8 milliards fcfa par appel public à l’épargne.

Un aperçu détaillé montre que la Côte d’Ivoire, avec une demande de 4041,6 milliards fcfa, mène la mobilisation de fonds, reflétant sa position de première économie de la sous-région, représentant environ 40% du PIB régional. Elle est suivie du Mali et du Burkina Faso, avec des besoins de financement de 1444 milliards fcfa et 1220 milliards fcfa, respectivement.

Le Niger, en revanche, n’est pas présent sur ce calendrier des émissions de titres publics de l’UMOA en 2024, conformément aux sanctions des instances communautaires, et comme le confirme sa Loi de finances. Lors des rencontres de Cotonou, les représentants des pays participants ont présenté leurs contextes économiques, soulignant l’importance pour les investisseurs d’y participer. UMOA-Titres a prévu de les soutenir non seulement dans l’élargissement de leur base d’investisseurs, en facilitant des rencontres dans la sous-région, la CEMAC, et à l’international, mais aussi en utilisant des solutions de vidéoconférence.

Cette stratégie vise à rassurer et attirer les investisseurs, sachant que 4360 milliards fcfa des fonds levés seront affectés au remboursement des dettes arrivant à échéance en 2024. La Côte d’Ivoire, responsable de 50% de cette enveloppe de refinancement, disposera finalement de 867,8 milliards fcfa pour des projets autres que la dette.

Les observateurs notent que malgré un volume de refinancement élevé, le remboursement des dettes peut libérer des capacités de financement, surtout dans un contexte où les banques commerciales détiennent jusqu’à 90% des titres publics. La transparence accrue sur le marché secondaire devrait également faciliter la mobilisation de ressources supplémentaires pour les pays de l’UEMOA.

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