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Fidak : Les industriels sénégalais invités à davantage s’ouvrir au monde

À l’occasion des forums scientifiques organisés au cours de la Foire internationale de Dakar (Fidak), les panélistes ont réfléchi, hier, sur le thème : « Enjeux commerciaux et impacts sur la balance commerciale ». Il ressort des différentes réflexions que les populations doivent davantage apprendre à consommer local pour contribuer à booster l’économie.

Le forum scientifique de la Foire internationale de Dakar (Fidak) a vécu. Trois jours durant, des panélistes se sont, à tour de rôle, prononcés sur les enjeux commerciaux en faisant des propositions et recommandations pour l’amélioration de la balance commerciale du Sénégal. Hier, dans son exposé, Serigne Saliou Diop, Directeur de l’Environnement Export et de la Facilitation à l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (Asepex), est largement revenu sur les problématiques qui se posent dans l’accès aux marchés. Il relève d’emblée que le Sénégal a observé le choix assumé « d’une ouverture assujettie à une concurrence saine dans le contexte du commerce extérieur ». Sur le plan multilatéral, l’environnement commercial est stable avec une consolidation observée dans toutes les lignes tarifaires. Le Sénégal s’est positionné sur le marché international ; ce qui lui ouvre plusieurs opportunités lui conférant un accès dans les cinq continents, dit-il. Au 31 décembre 2020, la valeur d’exploration du Sénégal était établie à 1936,4 milliards de FCfa, informe M. Diop.

La mission de l’Asepex est de veiller à équilibrer la balance commerciale à travers le développement et la promotion des exportations. Le tout dans le souci de consolider le positionnement continu et durable du Sénégal dans le marché international, souligne-t-il. Serigne Saliou Diop invite, dès  lors, les industriels sénégalais à s’ouvrir au monde pour bénéficier des nombreuses opportunités qui se profilent.

À sa suite le Directeur de l’Agence de Régulation des Marchés (Arm), Amadou Abdoul Sy, souligne qu’en matière agricole « l’offre du Sénégal est très variée avec un climat globalement clément ». Parmi les missions déclinées à l’Arm figurent le suivi et la régulation des marchés sur toute l’étendue du territoire national. À ce titre, l’organisation est chargée notamment de mettre en place un système d’information performant afin de permettre aux décideurs d’être constamment au fait des mesures de régulation idoines qui facilitent un meilleur approvisionnement du marché.

Toutefois, les difficultés rencontrées découlent essentiellement d’un déficit d’articulation « entre le processus de production et la commercialisation ». Pour apporter une solution à ce déséquilibre, tous les acteurs de la filière sont interpellés. Il ne serait nuisible de mettre en avant une meilleure approche qui prendrait en compte autant le processus de la production que la post-production, indique M. Sy. Les infrastructures de stockage et de commercialisation doivent être pleinement intégrées par les acteurs, renchérit-il. Au détour des discussions, il ressort la nécessité pour l’ensemble des acteurs de veiller à une articulation cohérente des plateformes et agropoles. Cette articulation, si elle est bien faite, pourra fortement faciliter l’approvisionnement du marché et, conséquemment, améliorer le consommer local.

(LESOLEIL)

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