5 ans après son adoption, la Déclaration de Malabo affiche toujours un bilan en demi-teinte.
L’organisation note ainsi un recul concernant les engagements pris à Maputo en 2003 et renouvelés à Malabo en 2014, de consacrer au moins 10 % de leur budget au secteur agricole.
D’après le second bilan bisannuel de la Déclaration, publié le 10 février dernier par l’Union africaine (UA), seulement 4 pays africains sont sur une bonne trajectoire pour atteindre les engagements d’ici 2025 contre 20 nations identifiées en 2017.
Il s’agit du Rwanda, du Maroc, du Mali et du Ghana. Ces pays ont pu atteindre ou dépasser l’indicateur de performance de 6,66 élaboré par les experts de l’institution.
Si le rapport indique que 36 pays ont affiché des progressions notables de leurs scores entre 2017 et 2019, il précise globalement qu’il reste du chemin à faire pour l’ensemble du continent qui affiche un score moyen de 4,03.
Le Burkina Faso, le Burundi, le Mali et la Mauritanie sont les 4 pays qui ont pu réaliser cette ambition alors qu’en 2017, 10 pays avaient pu l’atteindre.
Pour rappel, les engagements de Malabo comprennent entre autres, l’élimination de la faim et de la malnutrition infantile, la réduction de moitié de la pauvreté et le triplement du commerce intra-africain des produits et services agricoles.
Ecofin