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Exploitation Grand Tortue : La HASSMAR prévoit un dispositif national contre la pollution marine

La Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’Environnement marin (HASSMAR), a organisé, en partenariat avec la compagnie British Petroleum, un exercice de simulation à une pollution marine par hydrocarbures en perspectives de l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim, a appris l’APS mardi, de son Secrétaire général.
L’activité qui s’est déroulée lundi dans l’après-midi a pour objectif de valider le processus de gestion de crise, visant à intégrer dans l’incident ‘’Management Team’’, de BP, les représentants du Sénégal et de la Mauritanie pour assurer une réponse efficace en cas d’incident de pollution, provenant du champs gazier GTA, a expliqué le capitaine de vaisseau Abdou Sène.
“La HASSMAR, en tant que structure de coordination et en charge de la mise en œuvre du plan POLIMAR, renouvelle son engagement à ne ménager aucun effort pour la mise en œuvre d’un dispositif national d’intervention d’urgence efficient en cas de pollution marine”, a assuré M. Sène.
“Le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) est très important pour nos deux pays respectifs. Le Sénégal et la Mauritanie sont deux pays frères et qui ont l’expérience de développer ensemble dans une parfaite collaboration, un projet sous-régional à savoir l’OMVS dont la réussite est reconnue”, a-t-il ajouté.
Il a en outre salué l’initiative de l’organisation de cet exercice de simulation d’incidents de pollution marine dans le cadre de l’exploitation du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim.
Ibrahima Badiane, de la direction des Hydrocarbures, a de son côté souligné que l’occasion s’est présentée de montrer que l’exploitation peut être compatible avec l’activité de pêche.
“Il nous faut donc être plus prévenant pour répondre à toute éventualité”, a-t-il estimé, ajoutant que “ce projet renferme d’énormes enjeux économiques sociaux et environnementaux”.
“Notre étude de perception a montré que des populations riveraines craignaient un déversement de produits toxiques. Nous avons l’occasion de montrer que l’exploitation peut être compatible avec l’activité de pêche”, a rassuré l’expert.
(APS)

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