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Émissions sur le marché monétaire de l’Umoa : Le Mali privé de 30 milliards FCFA

L’Etat Malien est privé d’un emprunt de 30 milliards FCFA prévu ce 12 janvier 2022, à travers une émission de bons assimilable du trésor. Ceci fait suite aux sanctions prises contre le chef de transition Assimi Goîta qui entend s’y maintenir jusqu’en 2025.

Les mesures de rétorsion prises par l’organisation des Etats ouest-africains en début de semaine contre la junte malienne commencent à faire des effets aux conséquences inestimables. En effet, l’État malien vient de se voir interdire l’accès au marché monétaire de l’Union monétaire ouest africain (Umoa) pour y mobiliser un fonds de 30 milliards FCFA. Cette somme destinée à renflouer sa trésorerie à compter de ce 12 janvier 2022, à travers une émission de Bons assimilable du trésor (Bat) d’une maturité de 12 mois a été purement et simplement annulée. C’est que nous apprend l’Agence Reuters qui cite une déclaration d’un responsable de l’Umoa-Titre.

Selon ledit responsable : « Le gouvernement malien ne sera pas en mesure de lever des fonds pour financer son budget ou financer certains projets structurants après la note que nous avons reçue de l’Uemoa ». Ces mesures prises vont causer un énorme préjudice et un réel manque à gagner pour le Mali qui s’inscrit dans la mise en œuvre des nouvelles sanctions prononcées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) à l’endroit du Mali.

Cette décision résulte de la décision du chef de la transition malienne, Assimi Goîta de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2025. Au lendemain de cette décision de la Cedeao, la France, les Etats-Unis ainsi que l’Algérie avaient clairement manifesté leur soutien aux sanctions de la Cedeao contre la junte malienne. Une situation qui risque d’asphyxier et de conduire à de graves problèmes de liquidités pour l’économie malienne déjà mal en point depuis la crise sanitaire.

Pour rappel, outre sa suspension aux émissions sur le marché monétaire de l’Umoa, l’Etat Malien est exposé à un chapelet de sanctions dont le gel de ses avoirs à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), la suspension des appuis financiers des institutions régionales comme la Boad, Bidc et de toutes les autres transactions commerciales avec les pays voisins.

(SUDQUOTIDIEN)

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