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Education financière : Une hausse de dix points de pourcentage enregistrée en 2020

Le Sénégal a enregistré une hausse de 10 points de pourcentage en matière de l’éducation financière (EF) en 2020, a indiqué, jeudi, le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Ahmadou Al Aminou Lô.

’’Le Sénégal a enregistré des résultats en matière de l’éducation financière EF qui est passé de 69,15% en 2018 à 79,86% en 2020, soit une hausse de 10 points de pourcentage’’, a-t-il déclaré, lors de l’atelier de priorité des actions d’éducation financière.

L’éducation est le processus par lequel des consommateurs ou investisseurs améliorent leur connaissance des produits, concepts et risques financiers, acquièrent au moyen d’une information, d’un enseignement ou d’un conseil objectif, les compétences et la confiance nécessaires pour entre autres devenir plus sensibles aux risques et opportunités en matière financière, selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

L’éducation financière reste consubstantielle à l’appétence des populations pour les produits financiers offerts par les banques, et autres institutions financières, a ainsi rappelé le directeur national de la BCEAO tout en assurant que le processus des programmes nationaux privilégiait une démarche participative permettant d’établir un état des lieux de l’EF dans la zone UEMOA (Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

’’Cet exercice a révélé qu’en dépit des actions entreprises par les Etats pour renforcer l’EF des populations, subsistent des défis qui portent notamment sur le développement des compétences financières des enfants et des jeunes’’, a-t-il fait valoir.

Ahmadou Al Aminou Lô a évoqué également les défis liés au renforcement des capacités des groupes cibles de la stratégie régionale d’inclusion financière en matière de finances responsables et le recours à la technologie pour l’élargissement des actions d’EF.

Il a toutefois souligné que ces défis avaient conduit à l’identification des trois composantes constituant les principaux axes du programme régional de l’EF, notamment la formation des jeunes, le renforcement de compétences des populations en la matière.

’’L’EF constitue l’un des trois piliers de la protection des clients à côté de l’inclusion financière et la régulation du secteur’’, a, de son côté, dit le secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), Habib Ndao.

Pour lui, l’EF apparaît comme un levier essentiel devant permettre aux populations de susciter un goût pour la formalisation des activités économiques et financières, d’avoir un meilleur accès aux produits et services financiers, mais aussi d’en saisir les opportunités.

L’objectif d’inclure les populations, a-t-il ajouté, ne saurait se concevoir sans une amélioration de leurs connaissances en matière de finance et de gestion de leurs revenus.

L’élaboration du programme national d’EF devrait selon lui, aider les enfants et les jeunes à mieux orienter leurs décisions vers des choix responsables, à saisir les opportunités d’investissement, à transformer leur savoir en capital et à contribuer à l’émergence d’une économie basée sur la connaissance.

(APS)

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