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Économie: Le fonds souverain de la Norvège a gagné près de 100 milliards d’euros en six mois

Profitant d’une embellie boursière après le creux provoqué par la pandémie de Covid-19, le fonds souverain de la Norvège a gagné près de 100 milliards d’euros depuis le début de l’année, selon une annonce de la Banque de Norvège mercredi 18 août. Fin juin, le plus gros fonds souverain du monde valait 11 673 milliards de couronnes, soit 1 117 milliards d’euros.

Le fonds souverain de la Norvège a dégagé un rendement de 9,4% au premier semestre 2021, soit un gain de 990 milliards de couronnes (94,7 milliards d’euros). Cette plus-value provient essentiellement de ses placements en actions, qui représentent 72,4% de son porte-feuille et qui se sont appréciés de 13,7%.

Une petite partie de ces gains –  582 millions de couronnes, soit 55,8 millions d’euros tout de même –  a été gagnée grâce à une erreur humaine : un opérateur du fonds a acheté par mégarde plus d’actions dans une entreprise non identifiée, avec donc pour conséquence cette plus-value inattendue. « La conséquence, cette fois-ci, nous a été bénéfique. Mais on aurait très bien pu subir une perte là-dessus », a observé Trond Grande, numéro deux du fonds souverain de la Norvège, à l’agence NTB.

Nicolai Tangen, l’homme à la tête du fonds, a souligné dans un communiqué les performances particulièrement soutenues des secteurs de l’énergie et de la finance, ainsi que les valeurs technologiques et de la santé. Abondé depuis les années 1990, l’énorme bas de laine norvégien est censé faire fructifier les revenus pétroliers de l’État, afin de financer les dépenses futur du généreux État-providence. Fin 2020, il était présent autour de la table de quelque 8 800 entreprises et il reste l’un des plus gros investisseurs au monde. L’État norvégien contrôle près de 1,5% de la capitalisation boursière mondiale.

Le fonds souverain de la Norvège a informé qu’il a l’intention de mettre l’accent sur la biodiversité aussi : « Les entreprises qui soit sont dépendantes des écosystèmes et de la diversité biologiques, soit ont un effet significatif sur eux, doivent intégrer ces considérations dans leurs structures de gouvernance, leur stratégie, leur gestion des risques, leurs évaluations et leurs rapports. »

( AFP)

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