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Diamniadio – Concertation avec les acteurs : Le Marché d’intérêt national cherche ses prix

Il faudra attendre encore quelques se­maines, pour voir les prix établis à propos du Marché d’intérêt national. C’est l’annonce faite par le Directeur général de la Société d’ex­ploi­ta­tion du marché intérêt national et de la gare des gros porteurs (Semig). Abdou Mbaye informe qu’un cabinet a été commis pour travailler sur la démarche.

Une délégation de l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Una­cois-Yessal), était ce samedi au Marché d’intérêt national de Diamniadio. Objectif : visiter les installations de l’infrastructure et échanger sur le mode d’exploitation avec le Directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (Semig). «L’approche participative est essentielle pour la gestion de ce genre d’infrastructures. On ne peut pas s’enfermer dans un bureau et dire aux gens, ça se passe comme ça. Il faut que les gens viennent, regardent, discutent. A partir de cette démarche participative, on pourra prendre les meilleures décisions afin que les acteurs puissent se l’approprier», a insisté au terme de la visite, Abdou Mbaye, Dg de la Semig. Il a fait savoir que les membres de l’Unacois-Yessal ont été précédés par des importateurs et d’autres commerçants dans le cadre de ses visites.
«D’ici la fin du mois, les concertations vont se terminer afin qu’on puisse prendre, avec des idées qu’on a eu à travailler avec les experts, les prix d’accès», a dit M. Mbaye, soutenant ayant commis un cabinet pour travailler sur la démarche. «A la fin du mois, on va stabiliser les prix après les concertations et au plus tard, en février, le marché sera opérationnel (…) Les gens ne connaissent pas encore les prix, mais les réservations fusent de toutes parts», a-t-il noté, exhortant les commerçants et industriels à s’approprier l’infrastructure, qui va considérablement réduire les pertes post-récoltes, ainsi que les difficultés de conservation et de commercialisation pour les producteurs. «Il n’y a qu’une chose qui n’est pas négociable dans ce marché. C’est l’hygiène, la qualité, l’organisation. Ce n’est pas un marché où on laissera faire n’importe quoi», a-t-il lancé, en avertissement les futurs détenteurs d’espace dans le marché.
Le Marché d’intérêt national est un nouvel élément du puzzle dans la quête à l’autosuffisance alimentaire, a indiqué Alla Dieng, présent dans la délégation de l’Unacois-Yessal. «Depuis qu’il a eu une vision de l’agriculture à travers le Pracas, les producteurs ont relevé le défi de la production nationale, la quantité a augmenté sur les différentes spéculations mais malheureusement, de la récole à la consommation, il y a des pertes qui avoisinent les 30 à 35% parce que le Sénégal ne dispose pas assez d’infrastructures de stockage», a déclaré M. Dieng, indiquant que l’infrastructure d’un coût de 55 milliards francs, arrive ainsi à un mo­ment plus qu’opportun. Il a ainsi appelé les acteurs à s’approprier l’infrastructure qui, de par sa position stratégique, va faciliter l’acheminement des produits agricoles de l’intérieur du pays vers les sites de con­sommation.

(LEQUOTIDIEN)

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