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Dette des pays à faible revenu : La BAD approuve une politique d’emprunt

Après avoir donné son accord à la Politique d’emprunt durable, le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé une nouvelle politique visant à renforcer la viabilité de la dette des pays d’Afrique à faible revenu.

La « viabilité de la dette » est la capacité d’un pays à honorer ses obligations de dette sans requérir d’allégement, ni accumuler d’arriérés. Cette nouvelle politique cible principalement les bénéficiaires du Fonds africain de développement (Fad, 38 pays africains). « La Politique d’emprunt durable répond à l’évolution de la situation d’ensemble de la dette en Afrique.

Au cours des dernières années, les pays à faible revenu ont pu avoir accès à de nouvelles sources de financement, notamment à des créanciers privés et des créanciers extérieurs au Club de Paris. Bien que cet accès leur ait permis de financer d’importants besoins de développement, il a également augmenté leur dette publique », a constaté la Banque africaine de développement (Bad). La Banque s’est référée à l’édition 2021 portant sur le thème Perspectives économiques en Afrique, événement au cours de duquel, les gouvernements avaient annoncé qu’après la pandémie, des plans de relance budgétaire demeurent une nécessité.

Ainsi en 2020, les gouvernements africains avaient besoin de 154 milliards de dollars américains supplémentaires pour faire face à la crise. Pour résoudre ce dilemme, la Politique d’emprunt durable introduit deux éléments essentiels pour gérer la dette. « Le premier met l’accent sur la gestion de la dette et la transparence par le biais de mesures politiques convenues et d’une assistance technique. Le second élément reposera sur la coordination et les partenariats avec d’autres banques multilatérales de développement, les partenaires de développement et les bailleurs de fonds », a détaillé la Bad dans son communiqué.

Au-delà de la hausse des ratios de dette exprimée en pourcent du Pib, la hausse des besoins de financement, la diminution des recettes budgétaires et des recettes d’exportation ont conduit certains États à rencontrer des difficultés de remboursement de leurs dettes publiques externes dans le courant de l’année 2020.

(EMEDIA)

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