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Dessalement de l’eau en Israël : Près de 600 millions m3 produits par an

Le Sénégal s’attèle à l’installation de sa toute première usine de dessalement d’eau de mer. Une pratique en cours en Israël, qui en est déjà à cinq usines pour une production annuelle autour de 600 millions de m3. Tammy Erann- Soussan, de la direction des pays francophones à l’Agence israélienne de coopération au développement (Mashav), l’a fait savoir jeudi.

Elle procédait à la synthèse, suite à une rencontre d’échange au stand d’Israël, à l’occasion du Forum mondial de l’eau.  Giora Shaham, Directeur général de l’autorité gouvernementale de l’eau, et Danny Greenwald, directeur de la Régulation, ont entre autres animé la rencontre portant sur le thème : «Secteur de l’eau en Israël : de la crise aux opportunités.» «On a créé, jusqu’à présent, cinq usines de dessalement qui produisent ensemble à peu près 600 millions de m3 par an et comptent pour près de 70% des besoins en eau domestique fraîche d’Israël», a indiqué la responsable à Mashav.
D’après une présentation faite lors de la rencontre, l’eau de mer dessalée constitue 39% des ressources d’eau à usage domestique. Un taux qui sera de 45% en 2030 et 61% en 2050, selon le document. «La plus grande partie de la consommation d’eau, ce n’’est pas l’utilisation domestique mais l’agriculture. Et pour approvisionner l’agriculture comme il faut, nous avons commencé à faire un programme très intensif de traitement et de recyclage des eaux usées. Aujourd’hui, presque plus 90% des eaux usées en Israël sont traités et 83% au moins sont utilisés pour l’agriculture», a-t-elle relevé. Avant ces procédés, Israël recourait au pompage de l’eau à partir du lac de Tibériade, principale source d’eau du pays, se trouvant au Nord.
«Nous avons 60% de nos terres agricoles qui se trouvent au Sud du pays qui est très aride. Une campagne nationale a été lancée dans les années 50, avec une station de pompage très puissante.  On pompe l’eau du lac pour l’amener jusqu’au Sud sur 130 km, pour pouvoir approvisionner les agriculteurs», a-t-elle rappelé, assurant que la baisse du niveau du lac, avec la suractivité de pompage, avait conduit à se tourner vers d’autres solutions. Elle a aussi mis en avant l’aspect régulation, qui est a été déterminant dans la gestion de la politique de l’eau.

(LEQUOTIDIEN)

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