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Dégradation des écosystèmes : Un officiel plaide pour des fonds supplémentaires

Le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, a plaidé vendredi à Dakar, pour des fonds supplémentaires en vue de renverser la tendance de dégradation des écosystèmes fragiles en Afrique.
Il intervenait à l’ouverture de “la réunion des ministres et autorités chargés de l’environnement sur la gestion des zones côtières et marines, la biodiversité et les aires protégées’”
“La gestion des zones côtières et celle de la biodiversité dans toutes les régions du monde et, plus particulièrement en Afrique, sont des facteurs déterminants pour la réussite de la lutte contre la pauvreté et de la réalisation du développement durable”, a dit le ministre.
Selon lui, pour que “les pays africains puissent garantir des financements et mobiliser des ressources, il est essentiel de saisir les opportunités fournies par l’aide bilatérale et multilatérale, ainsi que la recherche de fonds nouveaux et supplémentaires au niveau national”.
“C’est en cela que j’apprécie et encourage fortement les bonnes initiatives de la Commission de l’UEMOA consistant à concevoir et mettre en place des programmes régionaux mis en œuvre au niveau national dont l’objectif est d’inverser la dégradation des écosystèmes naturels’’, a-t-il indiqué.
Le ministre de l’Urbanisme a souligné que “le Sénégal est honoré et fier de participer à cette importante rencontre. Cela traduit à la fois, une reconnaissance et un encouragement des efforts de notre pays en matière de préservation de l’Environnement au sens large du terme’’.
“Notre pays, inspiré par une longue et vieille tradition de préservation de l’environnement, a souscrit et participé à toutes les initiatives régionales et sous régionales visant à répondre aux exigences de gestion durable des grands écosystèmes naturels’’, s’est félicité Sow.
A cet égard, a-t-il laissé entendre, “les deux grandes thématiques qui font l’objet de cette rencontre sur la gestion des zones côtières, de la biodiversité et des aires protégées, sur lesquelles les experts devront se pencher, revêtent une importance capitale’’.
Pour la gestion des zones côtières, a-t-il fait savoir, ” l’UEMOA a mis en place, entre autres le Programme régional de lutte contre l’Erosion côtière (PRLEC) et le Programme de gestion du littoral ouest Africain (WACA) pour lesquels, les seules activités de construction d’infrastructures de protection dans les pays côtiers ont permis de soulager les communautés côtières fortement touchées par l’érosion côtière”.
Pour lui, “cette présente rencontre de haut niveau sera l’occasion d’examiner en profondeur la problématique de privatisation de la gestion des aires protégées en Afrique de l’Ouest’’.
Le ministre de l’Urbanisme, qui représente à cette rencontre son collègue de l’Environnement, a assuré que “le gouvernement du Sénégal se fera un devoir et une obligation en collaboration avec la Commission de l’UEMOA, de veiller à la mise en œuvre des recommandations et orientations de ces travaux”.
APS

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