Les dernières positions prises par le gouvernement chinois contre les cryptomonnaies, poussent le secteur à se restructurer au niveau mondial, avec les mineurs qui tendent à quitter l’empire du milieu.
En effet, la Chine a récemment interdit le “minage” des cryptomonnaies comme le Bitcoin, c’est-à-dire l’opération informatique qui consiste à authentifier les transactions cryptées qui se produisent sur la blockchain à la base du système, en échange d’une rémunération. Menée à l’aide de milliers de serveurs spécialisés, et gourmande en énergie, cette activité gère tous les échanges de Bitcoin dans le monde.
La Chine va intensifier la répression des opérations de crypto minage https://t.co/94UEb7nS1s pic.twitter.com/RO8Wfv7YEf
— 𝘾𝙧𝙮𝙥𝙩𝙤 𝘽𝙤𝙗 – Bitcoin 🇫🇷🚀⚡️ (@cryptomonnaies_) May 24, 2021
Avec les dernières annonces hostiles en Chine, plusieurs mineurs y ont interrompu tout ou partie de leurs activités, en attendant d’y voir plus clair, pour un pays qui représente pourtant plus de la moitié de l’offre de cryptomonnaie dans le monde.
Dans la foulée, sous la pression de la demande et face à une possible amputation du marché chinois, les fabricants des serveurs servant au minage, sont poussés à se repositionner vers l’Amérique du Nord et l’Asie centrale, plus favorables.
À titre d’exemple, le Kazakhstan tend à se positionner pour capter ces nouveaux acteurs. Le pays, qui a clarifié sa réglementation de minage de cryptomonnaie l’an dernier, compte stimuler ainsi son économie dominée par le pétrole.
(AGENCE ECOFIN)