La croissance économique du Rwanda, entre 2000 et 2018, a atteint une croissance moyenne de 8%. C’est ce qu’a indiqué le ministre rwandais des Finances, Uzziel Ndagijimana (photo) au cours du 17e Dialogue national tenu les 19 et 20 décembre 2019 à Kigali. Ce taux de croissance économique a été rendu possible grâce à 5 facteurs.
Premièrement, au niveau économique, le PIB est passé de 174 milliards francs rwandais (environ 183,4 millions $) à 2876 milliards francs rwandais (environ 3,03 milliards $) et le SMIG s’est multiplié par 3,5.
De plus, le budget intérieur a été multiplié par 26, passant de 73 milliards francs rwandais (environ 77,3 millions $) à 1970 milliards francs rwandais (environ 2,08 milliards $) ; ce qui a permis au pays d’être autosuffisant à 84 % au niveau du budget. Et le taux du seuil de pauvreté est passé également de 60 % à 38% en 2018.
Ensuite, au niveau de la santé, au cours de ces 18 dernières années, le Rwanda a enregistré un faible taux de mortalité maternelle et infantile, grâce à l’accessibilité de l’assurance maladie et l’augmentation d’infrastructures sanitaires. A cela s’ajoute l’augmentation de l’espérance de vie qui est passée de 49 ans en 2000 à 67 ans en 2018.
En outre, au niveau de l’éducation, on note l’augmentation de l’effectif dans les lycées et universités.
Concernant, les infrastructures, l’Etat rwandais a procédé à la réalisation de plusieurs infrastructures modernes faisant passer le nombre de bénéficiaires de 2% à 52%.
Au niveau politique, la bonne gestion économique et le développement qui ont caractérisé le pays, sont dus notamment à la politique efficace de lutte contre la corruption.
Par ailleurs, le pays est classé premier en Afrique au niveau de la croissance avec une forte croissance du secteur privé qui y contribue à 85 %, suivi des secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services.
Toutefois, selon les autorités rwandaises, il faut atteindre une croissance économique de 10% afin de relever le défi de l’emploi des jeunes. Pour y arriver, le pays compte miser sur les secteurs tels que l’agriculture, les industries et les services ; avec des productions agricoles de 8 %, 15 % pour les industries et 12 % pour les services.
(Ecofin)