A la UneAfriqueCoronavirusDéveloppementEducation & SantéFinances publiquesPartenariatSénégal

Covid-19 : La Bad appuie le Sénégal pour 60 milliards destinés à la lutte contre la pandémie

Le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a procédé, ce jeudi 4 juin, à la signature d’une convention de financement du Programme d’urgence d’appui à la riposte Covid-19 (PUARC), sous forme d’un appui budgétaire de 88 millions d’euros, environ 57,1 milliards de francs Cfa.

Ce soutien au Senegal avait été déjà  approuvé par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) vers la fin du mois de mai dernier.

La Directrice régionale de l’Afrique de l’Ouest de la Bad, Madame Marie-Laure Akin-Alugbade, a salué l’engagement du Sénégal quelle a tenu à féliciter pour «les efforts importants déployés dans la lutte contre la Covid-19 et pour les mesures fortes qui ont contribué à contrôler la propagation du virus et à atténuer son impact socio-économique».

La BAD apporte ce soutien qui vient conforter le Programme de résilience économique et social (PRES) lancé par le President Macky Sall, et qui est doté d’un fonds de 1000 milliards de francs Cfa, ayant pour objectif de renforcer le système de santé et de soutenir les ménages, la diaspora sénégalaise, les entreprises et leurs salariés, etc.

Ces ressources de la BAD  vont surtout soutenir la riposte sanitaire et le renforcement de la résilience des populations, afin d’atténuer les risques macro-économiques de la pandémie.

Dans le détail, ce programme d’appui  sera décliné suivant quatre axes, le soutien du secteur de la santé, le renforcement de la résilience sociale des populations, la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois, et enfin, l’approvisionnement régulier du pays en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de première nécessité.

Sont aussi concernés par ce programme de la riposte sanitaire, le renforcement des installations de prise en charge des patients, la distribution de denrées alimentaires et le paiement des factures d’électricité et d’eau pour les ménages vulnérables. Ne sont pas en reste les mesures de soutien au secteur privé et de maintien des emplois à travers le programme d’injection de liquidités et les mesures fiscales et douanières.

Ameth  Tidiane CISSÉ  

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus