Agence Ecofin – En Côte d’Ivoire, l’ananas est la troisième source de devises étrangères de l’industrie fruiticole après la banane et la mangue. Dans la filière, la campagne 2023 s’est achevée sur une mauvaise note.
En Côte d’Ivoire, l’année 2023 a été difficile pour la filière ananas. Dans son rapport annuel qui présente les résultats préliminaires de l’examen du marché des fruits tropicaux, la FAO indique que le pays n’a exporté que 23 557 tonnes d’ananas sur le marché international.
Ce volume affiche un recul de 27 % par rapport au stock expédié au cours de la campagne précédente (32 403 tonnes) et signe une baisse de 22 % par rapport à la moyenne quinquennale (30 291 tonnes).
L’organisme onusien attribue cette contreperformance aux conditions météorologiques défavorables qui ont marqué la saison de culture. Cette situation a entraîné une réduction de l’offre dans les zones de production et affecté la qualité des fruits.
« La valeur unitaire moyenne des exportations de la Côte d’Ivoire vers les marchés mondiaux s’est établie à 460 $ la tonne entre janvier et juillet 2023, soit une baisse de 10 % en glissement annuel », peut-on lire dans le document.
En ce qui concerne les destinations, l’Union européenne (UE) demeure le principal débouché pour les expéditions ivoiriennes d’ananas. Dans le bloc économique européen, la France et la Belgique ont été les principaux acheteurs comptant tous deux pour environ 57 % des importations depuis le pays d’Afrique de l’Ouest.