A la UneAfriqueCoopérationÉconomieEntreprenariatFinancementFinances

Côte d’Ivoire : British International Investment et la COFINA contribuent à la croissance des MPME, à travers un financement de 9 milliards de FCFA

British International Investment (BII) et la Compagnie Financière Africaine (COFINA) contribuent à la croissance des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) en Côte d’Ivoire, à travers un financement de 14 millions d’euros, soit 9 milliards de FCFA, dont le tiers est destiné aux entreprises détenues ou dirigées par des femmes.

Ce partenariat renforcera l’accès des Micro, Petites et Moyennes Entreprises locales à des crédits indispensables à leur croissance. Il contribuera à la création d’emplois et à la réduction des inégalités financières basées sur le genre.

Au moins 30 % des fonds seront destinés à des entreprises détenues ou dirigées par des femmes.

British International Investment (BII), Institution britannique de Financement du Développement, a accordé à COFINA Côte d’Ivoire un prêt de premier rang, d’un montant équivalent à 14 millions d’euros, soit 9 milliards de FCFA, qui vise à soutenir la croissance des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) en Côte d’Ivoire.

Ce financement permettra à COFINA Côte d’Ivoire d’accorder des prêts supplémentaires aux MPME de la Côte d’Ivoire au cours des trois prochaines années. Il convient de souligner que, de par son positionnement sur la mésofinance, le « chainon manquant » entre la microfinance et la banque traditionnelle, COFINA Côte d’Ivoire offre la possibilité aux MPME d’accéder plus facilement au financement.

Moteurs de l’économie en Afrique de l’Ouest francophone, les PME ivoiriennes représentent plus de 20 % du PIB et emploient environ 23 % de la population active. Cependant, selon les dernières données de l’enquête de la Banque mondiale sur les entreprises[1], près de trois quarts des entreprises interrogées en Côte d’Ivoire ont identifié l’accès au financement comme une contrainte majeure pour leur activité. Ce chiffre est nettement supérieur à la moyenne de 38 % pour l’Afrique subsaharienne.

Les femmes chefs d’entreprise sont confrontées à d’autres difficultés, car la taille de leur entreprise est généralement plus petite que celle de leurs homologues masculins. Le déficit de financement s’accroît également au fur et à mesure que leur entreprise se développe. Par exemple, pour les microentreprises féminines qui atteignent la taille d’une PME, le gap de financement [2] entre les hommes et les femmes passe de 10 % à 58 %. D’où l’importance de l’attention particulière qu’une Institution telle que COFINA accorde à la mésofinance pour les femmes.

 

« Nous nous réjouissons de la signature de cet accord de financement avec BII qui vient renforcer notre rôle d’Institution de mésofinance au service de l’inclusion financière, notamment en faveur des femmes entrepreneures. En facilitant l’accès au financement aux Micro, Petites et Moyennes Entreprises, nous poursuivons notre mission de création de valeur ajoutée pour nos partenaires et continuons de participer durablement au développement de notre continent. » a déclaré Sié Amed TOURE, Directeur Général de COFINA Côte d’Ivoire.

« L’inclusion est une priorité pour BII, et en particulier l’amélioration de l’accès au financement pour les groupes mal desservis. Nous avons constaté les avantages d’une meilleure inclusion financière sur le développement économique, car elle permet à un plus grand nombre de personnes d’avoir accès à des opportunités économiques. Nous sommes ravis de nous associer à COFINA pour la réalisation de nos ambitions communes, à savoir l’autonomisation des groupes mal desservis, notamment les femmes, et la promotion de l’esprit entrepreneurial en Côte d’Ivoire. Il s’agit de notre première transaction directe dans les services financiers en Afrique de l’Ouest francophone et nous sommes impatients d’accroître nos investissements dans la région. » a déclaré Stephen Priestley, Directeur Général et Responsable des services financiers de la BII.

Cette opération est en droite ligne avec les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies sur l’égalité des sexes (ODD5) et le travail décent et la croissance économique (ODD8). Elle s’inscrit également dans le cadre du 2X Challenge, une initiative mondiale co-fondée par BII pour mobiliser des capitaux en faveur de l’autonomisation économique des femmes.

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus