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Corruption secteur du Pétrole au Nigéria: 8 ans de prison requis contre des cadres d’Eni et de Shell par des procureurs italiens

Des procureurs italiens ont requis 8 ans d’emprisonnement contre Claudio Descalzi, PDG du groupe Eni et 7 ans 4 mois contre Malcolm Brinded, ancien directeur de Shell. Les deux cadres sont accusés d’avoir acquis au Nigeria la licence d’exploitation d’un bloc pétrolier contre des pots-de-vin.

Des procureurs du Tribunal de Milan (Italie) ont requis mardi 21 juillet 2020 des peines d’emprisonnement contre de hauts cadres des entreprises pétrolières Eni et Shell. Les deux compagnies sont impliquées dans un scandale de corruption au Nigeria.

Il est reproché aux deux entreprises d’avoir acquis une licence d’exploration pour le bloc pétrolier offshore OPL-245 en 2011 sachant bien que la plus grande partie des fonds qui s’élèvent à 1,3 milliard de dollars irait à des politiciens et des intermédiaires sous forme de pots-de-vin. De leur côté, les principaux accusés ont toujours nié les faits affirmant que l’argent a été versé sur un compte officiel de l’Etat nigérian.

Le procès met notamment en cause Claudio Descalzi (photo), PDG du groupe Eni. Les procureurs milanais ont demandé contre l’homme de 65 ans une peine de huit ans d’emprisonnement tandis que sept ans et quatre mois ont été requis contre Malcolm Brinded, ancien directeur de Shell.

A ces peines d’emprisonnement s’ajoutent une amende de plus d’un million de dollars pour les co-accusés et la saisie de 1,092 milliard de dollars auprès de tous les défendeurs dans l’affaire, une somme équivalant aux pots-de-vin qui auraient été versés.

Ecofin

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