Le ministère du Pétrole et des énergies et la Giz ont lancé la 2ème phase du Programme énergies durables (Ped). L’activité entre dans le cadre de la coopération sénégalo-allemande.
La deuxième phase du Programme énergies durables (Ped) a été lancée hier par le ministère du Pétrole et des énergies et son partenaire, la Giz, dans le cadre de la coopération allemande. Le lancement a été suivi par l’élaboration d’un Plan opérationnel (Po) pour cette deuxième phase avec l’ensemble des acteurs, notamment les entités bénéficiaires au niveau du ministère du Pétrole et des énergies que sont les structures, cellules, directions, mais aussi des agences d’exécution à l’image de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner), l’Agence de l’économie pour la maitrise de l’énergie (Ame) et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser).
La première phase du Ped déjà mis en œuvre durant la période 2017-2021 par l’Etat du Sénégal, a été jugée satisfaisante par des experts consultants indépendants. «C’est ce qui nous a valu que la coopération allemande ait accepté de financer une deuxième phase», s’est félicité le directeur de l’Electricité au ministère du Pétrole et des énergies, Ibrahima Gnane, à l’atelier de lancement de la deuxième phase du Ped.
Cette rencontre qui va durer deux jours, regroupe l’ensemble des parties prenantes au Ped pour élaborer le Plan opérationnel. Il s’agit, pour les participants, d’identifier les activités prioritaires à mener, d’estimer les budgets pour mener ces activités et les entités de mise en œuvre.
Si la première phase a duré cinq ans, la seconde va se dérouler en deux ans, soit 2022-2023. Il interviendra sur trois axes. Le premier concerne l’amélioration de la politique de la stratégie et du suivi-évaluation dans le secteur de l’énergie. Le deuxième axe porte sur les usages productifs de l’énergie, alors que le troisième et dernier axe a trait à l’accès à l’énergie, notamment l’accès à l’électrification au niveau rural.
La première phase du Ped avait pour objectif général d’améliorer les conditions de mise en œuvre de services énergétiques durables visant à protéger le climat.
Il visait à renforcer les capacités de réforme du ministère du Pétrole et des énergies pour promouvoir des énergies durables et respectueuses du climat.
(LEQUOTIDIEN)