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Consommation – Aminata Assome Diatta sur la crise ukrainienne : «Le Sénégal a pris toutes les mesures pour protéger le pouvoir d’achat»

La ministre du Commerce et des Pme rassure sur les conséquences de la guerre en Ukraine, qui a entraîné des tensions sur les prix. En tournée hier dans la zone des Niayes, Aminata Assome Diatta indique que le gouvernement a pris toutes les mesures idoines pour protéger le pouvoir d’achat des Sénégalais.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les lourdes sanctions imposées par la communauté internationale aux dirigeants du Kremlin nourrissent la flambée des prix des matières premières et de certaines denrées alimentaires. Ce qui, du coup, plonge tous les pays dans l’incertitude. Au Sénégal, les con­sé­quences ne se font pas encore sentir, mais les autorités se préparent à une éventuelle hausse des prix des denrées de première nécessité. «Nous travaillons en étroite collaboration avec les commerçants et, avec l’aide de tout le monde, je pense que nous pourrons traverser ces moments difficiles que connaît le monde», a dit hier la ministre du Commerce et des Pme. En tournée économique dans la zone des Niayes, Ami­nata Assome Diatta rassure toutefois que le président de la République «a pris toutes les mesures idoines pour protéger le pou­voir d’achat des Sénéga­lais».
Déjà, indique-t-elle, «pour ce qui est de la pomme de terre, c’est notre production locale qui est écoulée sur le marché. C’est un avantage». Mais, fera-t-elle remarquer, «pour d’autres produits évidemment, il y a des tensions au niveau international». Outre la guerre en Ukraine qui a provoqué des tensions sur les prix, la ministre est largement revenue sur «les efforts» fournis par l’Etat du Sénégal pour la conservation et la commercialisation des produits horticoles, afin que le Sénégal puisse atteindre l’autosuffisance alimentaire. «Nous avons initié l’année dernière, un projet de «marchés à terme» qui va aider les producteurs à ne plus connaître des difficultés de commercialisation de leurs produits. Parce que dans tous les pays développés, ce sont ces marchés à terme qui règlent les problèmes des pertes post-récoltes. Parce qu’ils permettent aux producteurs de vendre leurs produits à un prix déterminé, avant même qu’ils ne commencent à produire. Ce qui permet d’avoir un prix fixe et qui arrange à la fois le producteur, le transformateur, mais également le commerçant et le consommateur.»
En plus du «marché à terme», «il y a la construction de chambres froides. Nous y travaillons avec trois sociétés qui sont assez avancées». Ce n’est pas tout. «Nous avons également entrepris de rendre fonctionnel le Marché d’intérêt national qui se trouve à Diamniadio. En janvier, nous avions organisé des journées portes ouvertes. Aujourd’hui, nous avons stabilisé en tout cas tout ce qui tourne autour des prix de location. Nous attendons juste que le Conseil d’administration de cette société se réunisse pour définir une feuille de route claire, afin de permettre au Directeur général de travailler avec les producteurs mais également les commerçants, puisque la totalité des chambres froides et des magasins de stockage disponibles au niveau du Marché d’intérêt national ont déjà été réservés par les producteurs.»

(LEQUOTIDIEN)

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