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Commerce – Produits impropres à la consommation : 13 tonnes de riz saisies à Mbour

Au cours d’une opération de contrôle, les agents du service départemental de commerce de Mbour ont saisi 13 tonnes de riz impropre à la consommation, 6133 bouteilles de boissons alcoolisées.

Les hommes de Amadou Bigué Ndiaye, chef du service départemental de commerce de Mbour, sont descendus sur le terrain pour contrôler la qualité des produits qui sont vendus à la population. A l’issue de cette opération, ces fonctionnaires du ministère du Com­merce ne sont pas rentrés bredouilles.
«Nous avons procédé  à la saisie de 13  tonnes de riz impropre à la consommation humaine, 1,85 tonne de produits alimentaires, des aliments de bétail et de volaille», a déclaré le patron du service départemental de commerce de Mbour. Cette opération de contrôle ne s’est pas limitée aux marchés. Elle s’est poursuivie jusque dans les boutiques des stations-services. Le constat est amer, car sur les 14, voire 15 stations contrôlées, seule  une dispose d’une licence de vente de boissons alcoolisées. A en croire le chef du service de commerce, la vente de boissons alcoolisées constitue une infraction punie par loi. «Il est interdit aux acteurs économiques de procéder à des actes de vente de boissons alcoolisées sans licence. Donc, nous sommes à l’état actuel, à 6133 bouteilles saisies à titre conservatoire. Actuellement, elles  sont déposées au service de commerce», renseigne Amadou Bigué Ndiaye. Lequel assure qu’il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. «Nous allons poursuivre ces opérations dans les boutiques de station, dans tous les secteurs d’activité. Même dans les bars, nous avons constaté les mêmes infractions. Il y a certains bars et restaurants qui ne détiennent pas de licence. Ac­tuellement, ces opérations doivent toucher tout le département de Mbour, mais pour l’instant, on a ciblé deux secteurs, notamment les communes de Saly et Mbour. La prolifération des débits de boissons favorise l’insécurité, parce que ceux qui se mettent à vendre les boissons on ne les connait pas trop, car ils sont installés un peu partout et ne détiennent pas de licence», a relevé le commissaire aux enquêtes économiques.

(LEQUOTIDIEN)

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