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Chambre Consulaire de Dakar : une matinée d’échanges sur son statut , son fonctionnement et ses projets prioritaires

Le mercredi 27 novembre 2019, l’Assemblée générale de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar a porté à la tête de cette  institution consulaire, Abdoulaye Sow comme président. Neuf mois durant les membres du bureau et le personnel de la CCIAD se sont attelé à traduire en actes le programme de leur président.

C’est dans ce cadre que le président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), Abdoulaye Sow et ses collaborateurs ont tenu un Petit-déjeuner de presse, le  mercredi 02 septembre 2020, dans le Hall de l’Institution Consulaire de Dakar.

Cette occasion saisie par le Président de la CCIAD a permis de revenir sur le bilan de la mise en œuvre de leur programme et les projets en vue, mais aussi pour apporter un éclairage sur la légitimité du Bureau actuel et de son Président. Voici les points saillants de la rencontre…

Depuis lors,  selon l’éclairage de son président la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar fonctionne convenablement. « Notre département de tutelle l’a suffisamment rappelé à travers ses différentes sorties dans les médias. Nous saisissons l’occasion que nous offre cette rencontre avec la presse pour remercier le ministre du Commerce, et des Petites et Moyennes entreprises, Madame  Assome Aminata Diatta, pour son soutien constant dans l’exécution de notre mission ».

Comment fonctionne le Budget de la CCIAD :

Le budget de l’institution consulaire de Dakar, est voté sur convocation des membres de l’Assemblée et en présence des représentants du Ministère des Finances et du Budget(tutelle financière) du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises (tutelle technique). Ce budget a été voté en toute transparence.

Sur les ressources financières de la CCIAD, Serigne Mboup voulant faire dans la confusion, estime que les ressources de la Chambre de Commerce de Dakar, devraient faire l’objet de partage entre les 14 Chambres consulaires du Sénégal.

Or, il ressort du décret N°2003-827, fixant les règles d’organisation et de fonctionnement  des CCIAS, en son titre 3, alinéa 1que les CCIAS « dont la mission générale est de participer au développement économique et social du pays ont pour attribution, obligations et fonctions notamment :

De rechercher les ressources propres à assurer leur autonomie financière,

De créer, d’administrer et de gérer des structures ou services neutres garantissant la sécurité et la loyauté des activités des professions représentées en leur sein, notamment un service de Poids publics chargé d’assurer la sincérité des pesées nécessaires aux transactions économiques.

Projet en cours, la réforme des CCIAS :

La loi N°2017-15 du 06 février portant création de la Chambre Nationale de Commerce, d’Industrie et de Services du Sénégal (CCI-SN) et des Chambres régionales de Commerce, d’Industrie et de Services (CCIR) consacre la réforme des CCIAS. Cette loi qui a été votée le 27 janvier 2017, stipule en son article premier : « Il est créé une institution consulaire dénommée ‘’Chambre nationale de Commerce, d’industrie et des Services du Sénégal’’ (CCI-SN) ». Cette dernière est représentée dans chaque région par une Chambre régionale de Commerce, d’Industrie et de Services.

Si on se réfère à cette loi, l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture du Sénégal (UNCCIAS) n’existe plus dans l’arsenal juridique du Sénégal.

En outre, l’article 8 de la loi de 2017 indique « qu’à titre transitoire, les Chambres consulaires existantes  continuent de fonctionner, jusqu’à la mise en place des nouvelles assemblées consulaires, résultant de l’application de la présente loi et de ses décrets d’application ».A cet égard, il faut souligner que toutes les 14 chambres consulaires du Sénégal sont dans une phase transitoire en attendant les décrets d’application de la loi de 2017.

Légitimité du Bureau actuel et du Président Abdoulaye Sow 

C’est sur instruction de Mme Assome Aminata Diatta, ministre du Commerce, et des Petites et Moyennes entreprises, le gouverneur de la région de Dakar a convoqué l’Assemblée de la CCIAD, en vue de l’élection d’un nouveau président. Le gouverneur de la région de Dakar et les services du ministère du Commerce ont organisé les élections.

Les membres élus de l’Assemblée de la CCIAD ont voté dans la sérénité, et au sortir des résultats, Abdoulaye Sow a  été déclaré vainqueur et son challenger du jour, en l’occurrence Ibrahima Lô l’a félicité et aujourd’hui, il est le premier Vice-président de l’Institution Consulaire de Dakar.C’est ainsi que Abdoulaye Sow a été élu en toute transparence.

Autre illustration de la bonne marche de notre institution, le budget de la CCIAD a été voté le 9 juillet dernier, par l’écrasante majorité. Sur les 60 titulaires, 58 élus l’ont approuvé.

« Bien avant cette session budgétaire, un groupe de quatre (4) personnes, dont deux suppléants, à l’origine d’un soi-disant Collectif dénommé pompeusement ‘’Na Lerr’’, a été instrumentalisé à dessein, afin de diffuser des accusations fallacieuses à l’encontre de notre institution, ses organes délibérants et son Président, dans le seul but de les discréditer, et d’empêcher le vote du budget. Mais, leur tentative a été vaine », a tenu à éclairer M Sow.

« Cependant, nous ne saurions tolérer ces manœuvres. Elles traduisent, en effet, une immixtion  dans le fonctionnement de l’institution consulaire. Un acte d’autant plus grave qu’il a été inspiré par Serigne Mboup, président de la Chambre de Commerce de Kaolack, censé être au fait des textes qui régissent les chambres de commerce, mais, qui a choisi de braver la loi et le règlement, pour assouvir ses désirs personnels, et chercher à instaurer le flou et l’amalgame », a-t-il regretté.

Autant de raisons qui ont poussé la CCIAD à suspendre ses activités au sein de l’Union depuis le 3 juillet 2020, et ceci jusqu’à nouvel ordre.

Cependant, confie le président de la CCIAD, il est impératif de relever que l’UNCCIAS n’est pas une Chambre consulaire au sens de la loi, par conséquent cette entité n’a plus d’existence juridique dans cette transition vers la Chambre Nationale.

Ces précisions faites, selon lui le seul débat qui mérite d’être posé : comment faire face aux défis de l’émergence ?

« Et nous osons espérer que tous les acteurs du secteur privé national, les vrais, feront de même pour l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais ».

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