Dans le cadre des consultations de 2023 au titre de l’article IV, la cinquième revue des arrangements au titre de la facilité élargie de crédit et de la facilité élargie de financement, et demandes de prolongation et d’augmentation de l’accès, de renonciation au non-respect d’un critère de réalisation et de modification d’un critère de réalisation s’est tenue sur le Cameroun –
Selon le constat du FMI, la reprise économique du Cameroun s’est poursuivie dans un contexte de pressions sécuritaires intérieures, de risques accrus de retombées régionales et d’incertitudes économiques mondiales persistantes.
L’inflation reste élevée bien qu’elle décélère, et bien que le Cameroun soit la plus grande économie de la CEMAC avec un potentiel économique important, il s’agit d’un État fragile et touché par un conflit (FCS).
Le FMI relève aussi que les facteurs de fragilité comprennent le fardeau élevé de la dette, les faiblesses institutionnelles et de gouvernance, les divisions internes, l’exclusion sociale, l’insurrection, les conflits le long des frontières et la fréquence croissante des catastrophes naturelles liées au climat.
Mais en plus, les risques politiques augmentent, avec des tensions autour de la succession présidentielle et des retombées potentielles sur la région.
Les services du FMI ont préparé une stratégie d’engagement pays (CES), en collaboration avec les parties prenantes et les partenaires internationaux, pour évaluer les facteurs de fragilité et les facteurs de résilience et éclairer l’engagement actuel et futur du FMI avec le Cameroun.