Florence Bassono est la fondatrice de Faso Attiéké, une unité de production et de commercialisation de ce couscous de manioc. Son entreprise produit environ 2 tonnes d’Attiéké par jour. Elle propose deux variétés de ce produit : en gros ou petits grains, frais ou séchés.
Ce plat originaire de Côte d’Ivoire est en général traditionnellement produit par des équipes de femmes dans les villages.
Le manioc est mis à fermenter dans l’eau pendant des jours, séché au soleil, broyé, essoré et séché de nouveau, puis mis à cuire à la vapeur. La demande étant élevée, des usines ont été construites pour moderniser la fabrication tout en tenant compte des mesures d’hygiène alimentaire.
La transformation locale du manioc en produits dérivés permet de contribuer à la sécurité alimentaire au Burkina. Par ailleurs, cette activité a permis à 500 femmes productrices de manioc en milieu rural d’augmenter leur production, et par conséquent leurs revenus.
Faso Attiéké compte 42 employés permanents, dont 37 femmes, et dispose de 25 hectares pour la production de la matière première.
Ecofin