A la UneAfriqueMines

Botswana : Sandfire engage l’australien Perenti pour l’exploitation à ciel ouvert du gisement de cuivre T3

Avec Khoemacau, Motheo (ex-T3) fait partie des projets de cuivre qui entreront en production au Botswana dans les prochains mois. Sandfire Resources a bouclé l’étude de faisabilité depuis décembre 2020 et veut commencer l’exploitation minière début 2022 pour une entrée en production un an plus tard.

Au Botswana, la compagnie minière Sandfire Resources s’attend à recevoir le permis d’exploitation minière pour son projet de cuivre Motheo « dans les prochaines semaines ». En attendant l’octroi du précieux sésame, elle est tombée d’accord avec Perenti, prestataire australien de services miniers coté à la bourse ASX, pour un contrat de fournitures de services.

Selon les termes du partenariat, African Mining Services la filiale de Perenti présente dans un passé récent à la mine d’or Boungou au Burkina Faso, s’occupera de l’exploitation à ciel ouvert de la fosse T3 du projet. Elle formera pour cela une coentreprise 70/30 avec des partenaires locaux avant le lancement de l’exploitation minière prévue pour début 2022.

Notons que le contrat, d’une valeur de 496 millions $ environ, s’étale sur sept ans et trois mois, avec la possibilité de le prolonger pour une année supplémentaire. « Nous sommes impatients de travailler avec l’équipe d’AMS pour mener à bien l’exploitation de Motheo. AMS, qui est l’une des plus grandes sociétés minières sous contrat d’Afrique et possède une grande expérience de travail sur le continent africain », a commenté le PDG de Sandfire, Karl Simich (photo).

Selon l’étude de faisabilité publiée en décembre dernier, le projet Motheo a la capacité de produire annuellement au moins 331 727 tonnes de concentré de cuivre sur 12,5 ans. Cette estimation ne prend pas en compte les ressources des gisements satellites comme l’A4 qui hébergerait 100 000 tonnes de cuivre dans la catégorie inférée. La première production de concentré de cuivre à Motheo est prévue pour début 2023.

Pour rappel, les revenus de 2,2 milliards $ espérés par Sandfire grâce à ce projet se basent sur un prix du cuivre qui a fortement augmenté depuis décembre 2020. La manne financière qui attend donc la compagnie devrait augmenter elle aussi et profiter au pays hôte via les redevances minières et taxes diverses. Cela aidera le Botswana à diversifier ses sources de revenus miniers et réduire ainsi sa dépendance vis-à-vis du diamant.

(AGENCE ECOFIN)

Dans la même rubrique

Laissez un commentaire

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus