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Banque africaine de développement : une entreprise chinoise sanctionnée pour pratique frauduleuse

La société a falsifié sa date de constitution lors de sa soumission pour le marché de réhabilitation de la route Rukungiri -Kihihi- Ishaka- Kanungu en Ouganda

ABIDJAN (Côte d’Ivoire) – Le Groupe de la Banque africaine de développement a annoncé, vendredi 17 avril à Abidjan, la non-exclusion conditionnelle pour une période de 12 mois de l’entreprise Zhongmei Engineering Group Limited en raison d’une pratique frauduleuse.

Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque a établi que cette société d’ingénierie enregistrée en Ouganda s’était livrée à une pratique frauduleuse lors d’un appel d’offres dans le cadre du projet d’appui au secteur routier 5. En effet, la société a falsifié sa date de constitution lors de sa soumission pour le marché de réhabilitation de la route Rukungiri -Kihihi- Ishaka- Kanungu en Ouganda.

Pendant cette période de non-exclusion conditionnelle, l’entreprise Zhongmei Engineering Group Limited peut prendre part aux appels d’offres de projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement à condition qu’elle mette en place un programme de conformité de l’intégrité en respect des directives de la Banque en la matière.

À défaut, cette non-exclusion conditionnelle pourrait être convertie en une sanction d’exclusion assortie d’une réintégration conditionnelle. Dans ce cas, la société deviendrait inéligible à participer aux appels d’offres de projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement jusqu’à ce que les conditions de sa réintégration soient remplies.

Le projet d’appui au secteur routier 5 est financé par le Fonds africain de développement. Ce dernier est le guichet de financement concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement.

Le personnel de la Banque africaine de développement et le grand public peuvent dénoncer les pratiques passibles de sanctions au sein de la Banque ou dans les opérations qu’elle finance, en utilisant les numéros sécurisés du Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.

 

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