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Appui de l’Union européenne aux Mpme à travers le P2r : 1, 300 milliard dont 50% dédiés aux femmes et aux jeunes

200 Mpme seront accompagnées par l’Union européenne dans le cadre du P2r qui été officiellement lancé hier pour un coût de 1 milliard 300 millions de francs Cfa. Les jeunes et les femmes vont se tailler 50% de cet appui, soit 30% pour les femmes et 20% pour les jeunes, afin de les aider à relancer leurs entreprises et à préserver leurs employés.

 Le Programme de résilience et de relance (P2r) des Micro, petites et moyennes entreprises (Mpme) au Sénégal a été officiellement lancé hier, par Assome Aminata Diatta, ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (Pme).
D’un coût de 2 millions d’euros, soit 1 milliard 300 millions de francs Cfa, le P2r a pour objectif de soutenir l‘opérationnalisation de l’axe du Programme de résilience économique et sociale (Pres) dédié aux entreprises et au Plan Sénégal émergent (Pse). Il s’agit de soutenir la résilience des Mpme et de leurs employés et d’amorcer une relance post-Covid-19 rapide et durable. Le programme cible des secteurs prioritaires, notamment l’hébergement et la restauration, les transports, la pêche et la pisciculture, l’industrie pharmaceutique et l’industrie agroalimentaire comme énoncé par le gouvernement dans le document stratégique Pap2a.
Selon Ousmane Sy, représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) au Sénégal et chargé de sa mise en œuvre, le P2r fait partie du volet national du Programme de compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (Pacao «Wacomp») pour le Sénégal.
Le P2r qui sera exécuté d’avril 2021 à mars 2024, est constitué de trois composantes. Il s’agit du renforcement de la capacité d’au moins 200 Mpme locales (dont au moins 30% d’entreprises dirigées par des femmes et 20% par des jeunes), afin d’améliorer les processus de production et d’adopter des normes et des règlements techniques pour répondre à la demande locale et pour l’exportation vers la sous-région.
S’y ajoutent la mise à niveau de cinq laboratoires pour faire face à la crise sanitaire, mais aussi l’appui à l’innovation technique pour développer les moyens de lutte contre le Covid-19, par l’adoption des procédés et des équipements /matériaux nécessaires.
«Dans le secteur de la pharmacie et de la santé, nous avons l’objectif de mettre à niveau des laboratoires qui vont pouvoir proposer des solutions spécifiques, pertinentes pour la crise sanitaire que nous traversons. Nous essayons aussi, à travers ce programme, de mettre en valeur tout l’apport innovant des nouvelles technologies», a réagi Irène Mingasson, ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal.

(LEQUOTIDIEN)

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