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Angleterre : Les jeunes Anglais préfèrent les cryptos aux actions

Les cryptomonnaies, dont le succès a été fulgurant ces dernières années, gagnent du terrain dans les cœurs et les usages, surtout chez ceux de la jeune génération. C’est notamment le cas au Royaume Uni, comme le révèle une récente étude du groupe financier américain Charles Schwab, menée entre février et mars 2021 auprès de 1000 investisseurs âgés de plus de 18 ans et détenant au moins un type d’investissement.

Concrètement, les plus jeunes investisseurs britanniques sont deux fois plus susceptibles d’acheter des cryptomonnaie (surtout le Bitcoin) que des actions traditionnelles.

Et le fossé générationnel est tel que, contrairement aux investisseurs de plus de 55 ans qui sont à peine 8 % à négocier des cryptomonnaies, 51% des jeunes investisseurs (de 18 à 37 ans) négocient ou possèdent des cryptomonnaies. Soit le double de ceux qui achètent ou détiennent des actions (“seulement” 25% dans cette tranche d’âge).

Cette ruée vers les cryptos, dans le monde occidental, a surtout été boostée ces derniers mois par la pandémie de Covid-19, qui a causé notamment deux choses : des confinements, donc une économie réelle au ralenti, et de l’argent “en trop”, entre autres sous forme de subsides d’Etat. Une configuration qui aura poussé beaucoup de jeunes dans le trading en ligne.

Un engouement similaire est du reste observable en Afrique. Déjà en 2019, les transferts mensuels de cryptomonnaies de moins de 10 000 $, vers et depuis le continent, avaient gonflé de 55 %, selon les données de la Société américaine de recherche sur la blockchain, Chainalysis. La majeure partie de ses transactions étant portée par l’Afrique du Sud, le Kenya, et surtout le Nigéria qui a engrangé 400 millions de transactions en 2020, troisième en volume derrière les États-Unis et la Russie.

Ecofin

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