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Amélioration de la qualité du service : Un centre d’appel annoncé à la Direction des bourses

Un centre d’appel sera mis en service d’ici à la fin du mois par la Direction des bourses. L’information est de Khalifa Gaye, Directeur des bourses. Dans un entretien, M. Gaye affirme qu’il n’y a pratiquement plus de revendications liées au retard dans le paiement des allocations dont le montant, dans les universités publiques, avoisine les 65 milliards de FCfa.

Améliorer sensiblement la qualité du service des bourses au bénéfice des étudiants, c’est l’objectif que s’est fixé le Directeur des bourses, Dr Khalifa Gaye. Dans un entretien accordé au Soleil, il renseigne qu’une plateforme digitale a été mise en place pour que les étudiants puissent faire leur réclamation, suivre leur dossier et avoir toutes les informations. Mieux, il annonce la mise en service, d’ici à la fin de ce mois, d’un centre d’appel. « D’ici à la fin du mois, nous allons lancer un centre d’appel. Déjà, le personnel est formé et l’équipement acheté. Il permettra aux étudiants d’avoir toutes les informations sur les bourses », note M. Gaye. Ce centre d’appel, explique-t-il, permettra aux étudiants qui n’ont pas de connexion, d’appeler directement. Toutes ces innovations, à la direction des bourses, ajoute Khalifa Gaye, sont destinées à mettre à l’aise les étudiants afin qu’ils aient toutes les informations sur leurs allocations. « La bourse, c’est le premier salaire de l’étudiant. C’est une priorité de premier ordre de l’État du Sénégal. Cette allocation soulage aussi bien le bénéficiaire mais également les parents », fait savoir le Directeur des bourses. M. Gaye soutient qu’il n’y a pratiquement plus de revendications pour le paiement des bourses. Parfois, informe-t-il, les étudiants perçoivent leurs allocations avant les salaires de la fonction publique. Khalifa Gaye souligne qu’avec l’externalisation du paiement, les retards sont très rares.

Khalifa Gaye n’a pas manqué de revenir sur le montant dépensé chaque année par le Gouvernement pour le paiement des bourses. Selon lui, le montant dégagé, chaque année, par l’État pour le paiement des bourses, tourne autour de 70 milliards de FCfa. C’est pourquoi, il affirme qu’en Afrique, aucun pays ne fait mieux que le Sénégal. « Au Sénégal, presque 80% des étudiants sont boursiers. Sur le plan national, nous avons 111 mille étudiants boursiers dans le public », révèle M. Gaye qui note que ce nombre peut évoluer car il y a encore des étudiants qui se signalent parce qu’ils ont été omis. Il précise qu’il y a trois types de bourse. La demie bourse (20.000 FCfa) ; la bourse entière (40.000) et la bourse d’excellence qui est de 60.000 FCfa. S’y ajoutent aussi les aides attribuées aux étudiants non boursiers.

(LESOLEIL)

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