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Agriculture : Une étude relève la faible contribution du secteur privé au financement de l’horticulture

Une étude relève la faible contribution du secteur privé au financement de l’horticulture, malgré les opportunités d’investissement et les potentialités de cette filière dans la zone des Niayes (ouest), a appris l’APS, jeudi, de ses auteurs.

Elle a été menée par des experts, avec l’aide de la direction de l’horticulture, du Fonds national de développement agro-sylvopastoral, de la Coopération italienne et du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
‘’Ce ne sont pas les opportunités qui manquent’’, a signalé le directeur de l’horticulture au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Macoumba Diouf, en commentant les résultats de ladite étude.
Les ouvrages de stockage, de conservation et d’irrigation font défaut, a-t-il reconnu en présidant, à Diamniadio (ouest), une réunion au cours de laquelle ont été rendus publics les résultats de l’étude.
Celle-ci porte sur le développement du partenariat public-privé dans l’horticulture, dans la zone des Niayes notamment.
M. Diouf a signalé, à cette occasion, que le sous-secteur de l’horticulture ne peut pas se faire sans une implication forte du secteur privé.

Le Plan Sénégal émergent, qui prend en compte cette filière, prévoit la participation du secteur privé à son financement, a-t-il rappelé.

L’horticulture est, naturellement, une activité ‘’très compétitive, et le secteur privé a beaucoup d’opportunités à saisir’’ en y investissant, a souligné Macoumba Diouf.
C’est la raison pour laquelle l’étude a été menée dans la zone des Niayes, qui concentre 60 % de la production horticole nationale et 80 % des exportations de ladite filière.
Cette branche de l’agriculture peut engendrer ‘’une création massive d’emplois décents et durables’’, a soutenu M. Diouf, soulignant que ‘’l’étude a permis de faire un diagnostic’’, de connaître le ‘’niveau d’achèvement’’ des projets horticoles et les ‘’contraintes’’ de la filière.
Le but de l’étude est de ‘’proposer’’ des mesures qui permettront de développer le partenariat public-privé (PPP), a-t-il dit, annonçant qu’un programme de PPP sera mis en œuvre au cours des trois prochaines années, dans le domaine horticole, sur la base des recommandations faites par les experts.
‘’Le partenariat est la solution’’, a soutenu M. Diouf. Il suggère de ‘’formaliser’’ et de ‘’renforcer’’ la production et la commercialisation de la mangue, par exemple.

Les exportations de mangue sont assurées en partie par des exploitants ne disposant pas des financements nécessaires au développement de leurs activités, selon le directeur de l’horticulture.

L’étude va contribuer à la promotion du sous-secteur horticole au Sénégal, espère Macoumba Diouf.

(APS)

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