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Agriculture : La gestion post-récolte et la mise en marché, nouveaux enjeux du secteur horticole sénégalais (responsable)

La gestion post-récolte et la mise en marché constituent désormais pour le secteur horticole des enjeux autrement plus importants que ceux liés à la productivité et à l’amélioration de la qualité, indique le directeur de l’Horticulture, Macoumba Diouf.

“Si le Sénégal peine à assurer une autosuffisance en oignon, c’est parce que nous rencontrons des difficultés dans la gestion de la récolte pour une mise en marché étalée sur l’année”, a-t-il dit mardi à l’ouverture d’une rencontre de concertation pour une meilleure planification de la production.

La production d’oignon est passée de 21 000 tonnes en 2012 à 444 871 tonnes en 2019 et 412 305 en 2020, cette espèce représentant désormais entre 30 40% du total de la production de légumes au Sénégal, pour une couverture de plus de 8 mois des besoins nationaux.

“Nous devons continuer à améliorer les productions, tout en trouvant des solutions pour assurer une mise en marché correcte, car nous ne devons pas être victimes de nos succès”, a souligné le directeur de l’Horticulture.

Ces solutions attendues passent par la mise en place d’infrastructures de conservation, et en amont, une bonne planification de la production sur toute l’étendue du pays, dit-il.

Les bases de cette planification devront être posées durant les discussions au cours de cette rencontre qui regroupe l’ensemble des acteurs de la filière, a-t-il indiqué.

Selon le coordonnateur du Projet d’intensification éco-soutenable de l’agriculture dans les Niayes (PIESAN), Tanor Meissa Dieng, le sous-secteur horticole occupe une place importante dans l’économie nationale.

Il note que ce sous-secteur représente la composante “la plus performante du secteur agricole de par les devises générées avec l’exportation et l’import-substitution, en approvisionnant le marché national en fruits et légumes sur une bonne partie de l’année, et les emplois stables et décents créés”.

Aussi la planification devient-elle selon lui nécessaire “à l’heure où on assiste à une diversification des acteurs sur le maillon production, avec une différenciation de par les moyens de production et les surfaces emblavées”.

La rencontre a regroupé les représentants de directions et institutions étatiques, ainsi que les représentants d’organisations de producteurs, de structures agricoles privées et de projets et programmes.

(APS)

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