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Agriculture – Adaptation aux changements climatiques dans le secteur : Un nouveau programme de résilience au Sénégal

Le Programme d’appui à l’intensification des efforts pour l’Agriculture et l’utilisation des terres par la mise en œuvre des Contributions déterminées au niveau national (Cdn) et des Plans nationaux d’adaptation (Pna) appelé Scala a été lancé hier. Il se veut une technique pour  épauler le Sénégal dans sa recherche de solutions dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture et de l’élevage.

Le Sénégal est dans une logique de faire face au réchauffement climatique qui est une réalité. A cet effet, il a été lancé le Programme d’appui à l’intensification des efforts pour l’Agriculture et l’utilisation des terres par la mise en œuvre des Contri­butions déter­minées au ni­veau national (Cdn) et des Plans na­­­tionaux d’adap­­ta­tion (Pna) communément appelé Programme Scala.
Son objectif est d’accompagner les pays bénéficiaires qui sont 12 au total, à traduire leurs Cdn et leurs Pna en solutions climatiques transformatrices et réalisables dans les secteurs de l’utilisation des terres et de l’agriculture avec l’engagement des parties prenantes. Scala va, ainsi,  appuyer  le gouvernement du Sénégal dans sa recherche de solutions durables sur ces questions. Lancé hier, le programme va se concentrer sur les secteurs de la pêche, de l’agriculture et de l’élevage. Qui sont dépendants des ressources naturelles et vulnérables aux changements climatiques. Le Pnud et la Fao, les deux partenaires vont faire du Sénégal, le pays-pilote du programme Scala qui doit durer 5 ans. Financé par l’Allemagne à hauteur de 20 millions euros dont 600 mille pour le Sénégal, ce projet concerne certains pays africains, notamment la Côte d’Ivoire, l’Egypte, l’Ethiopie, le Sénégal et l’Ou­ganda ; en Asie (Cam­bodge, la Mongolie, le Népal et la Thaïlande) et en Amérique latine (l’Argentine, la Colombie et le Costa Rica).  Ainsi, au Séné­gal il sera question de «soutenir la mise en œuvre d’actions climatiques transformatrices dans les secteurs de l’utilisation des terres et de l’agriculture afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre ou d’améliorer les capacités d’absorption, ainsi que pour renforcer la résilience et la capacité d’adaptation au changement climatique dans les pays partenaires». Selon Mame Bousso Faye, géographe et spécialiste en développement durable, le programme «Scala va, à terme, permettre de définir les priorités agricoles (…) en tenant compte des ris­ques agricoles, mais aussi l’engagement du secteur privé dans l’action climatique pour l’utilisation des terres et un développement de l’agriculture».
Dans le même sens, Boubacar Dramé, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural, a affirmé que «le programme Scala donne ainsi l’opportunité de renforcer nos acquis, de créer des synergies mais aussi de capitaliser les bonnes pratiques pouvant être mises à échelles dans d’autres zones, voire d’autres pays eu égard à la dimension régionale du programme».

(LEQUOTIDIEN)

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