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Afrique Transports : besoin urgent d’une aide de 10 milliards USD pour l’industrie du voyage et du tourisme

Beaucoup de compagnies aériennes africaines sont au bord de l’insolvabilité, car leurs opérations ont été stoppées par les restrictions liées à la Covid-19. Dans un effet domino, c’est toute la chaine de l’industrie du voyage et du tourisme qui se trouve asphyxiée. Une bouffée d’oxygène s’impose.

Fournir une aide de $10 milliards pour soutenir le secteur africain du voyage et du tourisme. C’est l’appel lancé par l’Association internationale du transport aérien (IATA), l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA), l’Association des compagnies aériennes d’Afrique australe (AASA), l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), aux institutions financières internationales, partenaires de développement des pays africains et bailleurs de fonds internationaux.

Le plaidoyer est contenu dans un rapport intitulé « Etude stratégique des compagnies aériennes africaines dans le contexte de la pandémie de Covid-19 : surmonter une crise de liquidité », produit par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) de l’Organisation des Nations unies (ONU) et l’AFRAA, et publié le mercredi 3 mars.

Selon ces institutions, une telle aide permettrait de protéger les moyens de subsistance des personnes que le secteur fait vivre, directement et indirectement.

L’IATA, l’AFRAA, l’AASA, l’OMT et le WTTC demandent par ailleurs un accès de l’industrie du voyage et du tourisme à un maximum de financements sous forme de dons et d’aide à la trésorerie, pour injecter des liquidités et apporter un soutien ciblé aux pays gravement touchés.

Les cinq organisations plaident en outre pour une prise de mesures financières telles que le report des obligations financières existantes, ou des remboursements de prêts.

D’après elles, ces mesures « peuvent contribuer à préserver les lignes de crédit et les liquidités dont les entreprises ont tant besoin ». Pour ces organismes, il faut que tous les fonds soient versés immédiatement, « pour sauver les entreprises qui en ont besoin de toute urgence ». Pour ce faire, ils préconisent la minimisation des procédures de demande, « sans préjudice des éléments habituellement pris en compte pour l’octroi d’un prêt, tels que la solvabilité ».

Ecofin

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