L’EPSA 5 vise à répondre à quatre priorités clés : l’électricité, la connectivité, la santé et l’agriculture, ainsi que la nutrition
Abidjan (Côte d’Ivoire) – Après l’annonce du gouvernement japonais d’octroyer 5 milliards de dollars supplémentaires au programme d’Assistance renforcée au secteur privé (EPSA) de la Banque africaine de développement, la Banque à travers son Bureau régional pour l’Afrique centrale va dialoguer avec les organisations du secteur privé de la région ayant des projets d’investissement économiquement viables.
Le directeur général de la Banque pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan a déclaré : « La Banque est très désireuse de soutenir les investissements des promoteurs privés en Afrique centrale, car ils sont essentiels pour la croissance économique et la création d’emplois dans cette importante région du continent.
Le financement par le Programme EPSA contribuera énormément à la réalisation de ce noble objectif de développement. »
La Banque est très désireuse de soutenir les investissements des promoteurs privés en Afrique centrale, car ils sont essentiels pour la croissance économique.
L’annonce de financement supplémentaire a été faite à Tunis lors de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8).
Quatre milliards de dollars sont destinés au programme EPSA 5 (2023-2025), complétés par un milliard de dollars pour un nouveau guichet spécial destiné à soutenir les pays africains qui mettent en place des réformes pour favoriser la transparence et la viabilité de la dette. L’EPSA 5 vise à répondre à quatre priorités clés : l’électricité, la connectivité, la santé et l’agriculture, ainsi que la nutrition.
Le volet des opérations non souveraines de l’EPSA contribue à financer les opérations du secteur privé de la Banque grâce à une ligne de crédit accordée par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à la Banque à des conditions préférentielles.
À ce jour, sept prêts non souverains ont été signés avec la JICA pour un total de 1,5 milliard de dollars. Parmi les exemples d’investissements privés financés figurent les infrastructures suivantes : la centrale hydroélectrique de Bujagali (Ouganda), RASCOM (le premier satellite de communication panafricain), le réseau de câbles sous-marins d’Afrique de l’Est, la route à péage de Lekki (Nigeria), le projet d’approvisionnement en eau en masse de Kigali (Rwanda), etc.
Les lignes de crédit destinées aux institutions financières de développement régionales ont été accordées à la Banque ouest-africaine de développement, à l’Agence africaine d’assurance commerciale, à l’Africa Finance Corporation, à la East African Development Bank et à plusieurs banques commerciales.
Les prêts de l’EPSA ont également financé des programmes d’aide aux petites et moyennes entreprises en Tanzanie et en Zambie, ainsi que des fonds d’actions sectoriels tels que l’Africa Agriculture Fund, l’Emerging Market Fund, et une prise de participation dans la création de la facilité de couverture de change TCX.
Les industries ont également bénéficié de financements, parmi lesquelles Lake Harvest (projet d’aquaculture au Zimbabwe), OLAM (grande entreprise agricole investissant en Afrique) et Moulin Moderne du Mali, spécialisé dans les produits alimentaires.