Les employés de 2AS ont déposé depuis le 08 juin 2023 un préavis de grève de 48h pour protester contre des injustices et des abus de pouvoir dont deux cas principaux cités en plus des bonus sur les dividendes distribués au top management. Ils regrettent le fait que deux personnalités de la boite tentent d’imposer un diktat sans nom.
Un certain Gnaba, neveu du directeur général de la compagnie nationale Air Sénégal, a été nommé, il y a de cela 4 mois, Secrétaire général de la société d’assistance de l’Aéroport international Blaise Diagne (2AS). Et d’un autre côté, Ibra Ndiaye, récemment nommé PCA, a fini d’étonner toute la famille aéronautique sénégalaise. Il est accusé d’avoir bloqué le retour des intérimaires interrompus lors de la crise de la Covid-19. A la place, il a engagé plus d’une soixantaine de stagiaires dans les services du fret aérien de la Ramp.
Les revendications sont devenues de plus en plus intenses au niveau de la société d’assistance aéroportuaire (2AS). Deux responsables de la boite rendent l’environnement invivable.
Il s’agit de Alioune Badara Fall et Ibra Ndiaye. D’abord, l’ex Secrétaire général de 2AS est revenu à son ancien poste depuis près d’un mois. Mais il recouvre, avec effet rétroactif, l’intégralité de son salaire des deux derniers mois. Cette situation inexplicable et très polémique a accentué la frustration des travailleurs. Ceux-cisont constitués globalement de délégués syndicaux de ladite société d’assistance aéroportuaire.
Outrés, ils se demandent de quel droit s’adjuge Alioune Badara Fall, Directeur de la compagnie nationale Air Sénégal, pour nommer son neveu secrétaire général de la société d’assistance de l’Aéroport international Blaise Diagne (2AS). Quant à M. Ibra Ndiaye, récemment nommé PCA par le Président Macky Sall, il a fini d’étonner toute la famille aéronautique sénégalaise.
Ce nouveau Pca de 2AS, cité dans certaines affaires depuis l’aéroport international Léopold Sedar Senghor à aujourd’hui, se différencie des autres. Il est accusé d’avoir bloqué le retour des intérimaires interrompus lors de la crise de la Covid-19. A la place, il a engagé plus d’une soixantaine de stagiaires dans les services du fret aérien de la Ramp.
Les travailleurs fustigent également la présence de l’ex- femme de M. Ndiaye et sa sœur parmi les contractuels. Le PCA est décrit comme un homme tout terrain, trop actif dans toutes les affaires. « Il vient à l’aéroport très tôt. Et souvent avant les employés actifs sur la manutention. Partisan des émissions télévisées avec comme sponsor l’influence d’un célèbre journaliste, M. Ndiaye a bénéficié de bonus issus des dividendes de 2AS. Il fait partie des principales cibles du syndicats et des agents contestataires de la gestion scandaleuse de cette boîte », renseigne-t-on.
Non-respect des points de conciliation Les représentants du personnel ont ainsi choisi d’aller en grève en exposant le non-respect des points de conciliation, établis par l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale de Thiès à travers un procès-verbal de conciliation partiel du 20/12/2022. Il a été relevé un non-respect du décret 2009-1412 du 23 décembre 2009, portant respectivement sur la protection du personnel intérimaire (temporaire) qui sont affectés à des travaux permanents; le reclassement des travailleurs engagés sur des travaux, relevant d’une catégorie supérieure; l’octroi d’un local délégué équipé conformément au code du travail.
Les protestataires regrettent un manque de volonté manifeste sur les points de non-conciliation. Sur ce, ils évoquent le non-respect du protocole de conciliation de décembre 2021 en ces articles L4 et L5, portant sur l’effectivité du paiement de la seconde tranche du complément de transport, de la revalorisation des salaires et de la prime de logement. Mais aussi, le point portant sur la mise en place d’un statut pour les cadres et l’harmonisation des avantages pour tous les responsables entre autres.
Dans cette dynamique, les représentants des travailleurs de la société de handling, qui a regroupé les ex agents de AHS et SHS, affirment qu’au regard des informations, tout porte à croire que les préoccupations et priorités ne sont pas les mêmes aux yeux des travailleurs.
« Comment dans un contexte de transition où la commission paritaire (partenaires sociaux et tutelle) qui aurait dû voir le jour depuis longtemps pour se réunir et se pencher sur nos préoccupations, laisse la place à la distribution de Bonus à des privilégiés de la direction à deux (02) mois du rachat », s’interrogent-ils. En concert avec le Suttaaas, cestravailleurs comptent exécuter leur préavis de grève qui prendra effet, en début de juillet. Refusant de laisser faire, les employés de 2AS ont déposé depuis le 08 juin 2023, un préavis de grève de 48h pour protester contre des injustices et des abus de pouvoi
Le Témoin