“L’Etat est prêt à s’engager avec le secteur privé national dans ses grands chantiers à condition que le défi de la technologie, de la mobilisation des financements privés et surtout le défi du respect des délais et de la qualité puissent être relevés”, a notamment dit le ministre, ajoutant que “le secteur privé national peut relever tous ces défis”.
Abdou Karim Fofana présidait la 20e session des assises économiques annuelles du Mouvement des entreprises du Sénégal (MDES) placée sous le thème : “Croissance à deux chiffres dès 2024, quelles conséquences pour le modèle de développement du Sénégal ?”.
Le consul général de l’ambassade de France à Dakar, Didier Laroque, le représentant résident de l’ONUDI au Sénégal, Christophe Yvetot, le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), Abdoulaye Sow, des autorités étatiques et locales et plusieurs chefs d’entreprises ont pris part à la rencontre.
Les assises de cette année ont pour objectifs de réunir les différentes structures de l’Etat et les principaux acteurs de l’économie sénégalaise pour réfléchir ensemble autour du nouveau dispositif de relance mis en place par l’Etat à travers le Programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A).
Le ministre en charge du PSE a salué la constance du Mouvement des entreprises du Sénégal (MDES) dans le cadre des échanges et des réflexions économiques engagés depuis deux décennies.
“20 ans, ce n’est pas 20 jours, ça montre la constante du mouvement des entreprises du Sénégal à permettre aux différents acteurs de l’économie de se parler, d’échanger et de bâtir un Sénégal émergent”, a lancé Abdou Karim Fofana.
Il dit attendre les conclusions des panels et des discussions de cette 20e session pour enrichir la réflexion gouvernementale vis-à-vis des politiques publiques à mener pour le futur du Sénégal.
De même, le ministre a émis le souhait de voir le secteur privé national profiter “pleinement des opportunités mises en place par l’Etat du Sénégal”.
Le président du MDES, Mbagnick Diop, a indiqué pour sa part que le secteur privé national, dans son rôle d’acteur privilégié des politiques de développement du pays, devra jouer pleinement sa partition en vue d’accroître la richesse nationale.
M. Diop dit fonder, aux cotés des acteurs économiques nationaux, un immense espoir sur la réussite de la seconde phase du PSE, pour assurer leur décollage et leur existence durable dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).
“Pour la première fois de notre histoire, ajoute Mbagnick Diop, nous avons la possibilité de transformer structurellement notre économie et société pour un rattrapage économique rapide.”
Il a aussi alerté sur des supposés “pièges” pouvant affectés l’exploitation correcte des ressources naturelles ’’comme ce fut le cas, par le passé, dans quelques pays de la sous-région tels que le Nigéria, l’Angola et Gabon’’.
“Le Sénégal a été béni par ses hommes (…) à nous de faire en sorte que la bénédiction qui tombe aujourd’hui sur sa terre profite avant tous à ses hommes, à tous ses hommes, à tous les sénégalais et sénégalaises”, a-t-il souhaité.
(APS)
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